Chaos à l’US Open autour de Boris Becker

L’icône du tennis allemand Boris Becker ne sera apparemment pas présent à New York comme prévu en tant qu’expert de la télévision à l’US Open.

Selon « Bild », tous les membres de l’équipe du service de streaming « Sportdeutschland.TV » sont arrivés lundi aux États-Unis, à l’exception du sextuple vainqueur du Grand Chelem. Cependant, la première transmission avec l’homme de 55 ans devrait débuter à 17 heures.

« Il n’y a pas d’accréditation pour Becker pour l’US Open », a déclaré au tabloïd un employé du tournoi. Selon le rapport, Becker ne dispose pas d’accréditation car il n’a pas encore pu présenter un visa valide pour les États-Unis. Selon les milieux officiels, un visa n’a été demandé que récemment.

Le problème : Becker est toujours en probation après sa sortie de prison en Grande-Bretagne. Des règles d’entrée strictes s’appliquent aux personnes comme lui aux États-Unis.

« Boris Becker fera certainement ses commentaires aujourd’hui. Sous quelle forme, nous l’annoncerons à 17 heures », a déclaré Björn Beinhauer, directeur de « Sportdeutschland.TV », à la demande de « Bild ».

Tennis : Boris Becker veut commencer le travail à l’US Open « à temps ».

L’avocat de Becker, Oliver Moser, a déclaré : « Bien sûr, mon client a déposé sa demande de visa nécessaire le plus tôt possible. Cependant, la demande n’a pas encore été tranchée. Boris Becker commencera néanmoins aujourd’hui à temps son travail de présentation depuis un studio de télévision. « 

Becker fera un reportage avec le commentateur Matthias Stach sur le match Dominic Thiem contre Alexander Bublik, a annoncé Moser au « dpa ».

Cette mission à l’US Open devrait être le premier travail télévisé de Becker en dehors de l’Europe après sa sortie de prison. Il semble actuellement peu probable qu’il puisse travailler aux États-Unis au fur et à mesure que le tournoi progresse.

Curieux : En 2017, Becker n’a pas été autorisé à entrer aux États-Unis pour un poste d’expert chez « Eurosport » à l’occasion de l’US Open. A cette époque, son visa de travail était expiré.



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