Stu Raï 3 à 21h25 ça commence ce soir Amour criminel, quinzième édition. Au conduction du programme créé par Matilde D’Errico (à l’antenne depuis 2007) un nouveau visage, celui du journaliste de Tg1 Emma d’Aquino, qui remplace Veronica Pivetti. Alors que les histoires sont toujours celles tragiques du fémicide. Des femmes principalement tués par des camarades, des hommes qui – aveuglés par la méchanceté et la cruauté, par le sens de la possession – ils mettent fin à leurs jours.

Amour criminel – histoires de fémicideles cas de la nouvelle édition

Je suis 6 les histoires abordées au cours des épisodes. C’est à propos de Antonia Bianco, Janira D’Amato, Cinzia Fusi, Alessandra Musarra, Alessandra Maffezzoli et Franca Petrolini. Sur le plan juridique, le processus a déjà avancé. Dans certains cas, il s’agit de jugements définitifs, dans d’autres, la condamnation au deuxième degré est déjà arrivée. Chaque épisode retrace l’histoire personnelle de la victime par rapport à son bourreau.

Pour les unir, violence physique, psychologique, sexuelle et économiqueà. Une condition de subordination de la femme envers son partenaire à bien des égards. Amour criminel reconstitue l’histoire à travers des témoignages de membres de la famille, d’amis, d’avocats, magistrats, psychologues, experts, experts et toutes personnalités apparentées. Surtout, met l’histoire en scène à travers un docu-fiction. C’est-à-dire qu’il reconstruit l’expérience de la victime, dès les premières sonnettes d’alarme aux moments qui l’ont menée à une fin sanglante.

Emma D’Aquino, aux manettes de « Criminal love ». (MANIPULER)

Un véritable programme de service public

Grâce aux paroles de la famille et à tout le corollaire, les aspects psychologiques sont approfondis, mais aussi les aspects judiciaires et procéduraux. Une véritable La fonction publique dans un moment historique où la violence à l’égard des femmes représente l’une des blessures les plus profondes de la société. Le but est sensibiliser le public.

C’est-à-dire avertir ceux qu’ils reconnaissent dans les histoires représentées importantes sonnettes d’alarme qu’il ne faut pas sous-estimer. L’actualité oblige la télévision à traiter des violences faites aux femmesmais cela ne réussit pas toujours. Amour criminelAu lieu de cela, il le fait, grâce à sa propre ligne bien définiesans adoucir ni transformer le fait en simple divertissement.

C’est un service public aussi grâce à travail minutieux effectué par la rédaction. La beaucoup de femmes qui écrivent à la recherche d’aideen effet, ils sont dirigés vers le Centre Anti-violence le plus proche de leur lieu de résidence. «La fonction publique a la responsabilité de sensibiliser et Amour criminel cela représente la meilleure et la plus juste façon de le faire» Dit Emma D’Aquino un Telesette. «Le thème de cette année est la conscience émotionnelle. Nous ne raconterons pas seulement l’histoire d’une femme victime de violence, mais nous donnerons des idées pour comprendre à quel point on est à risque ».

Emma D’Aquino au Festival de Sanremo 2020. (Getty Images)

Survivants« Une combinaison nécessaire »

Juste après Amour criminelà 23h25, Raï 3 diffusera Survivants, dirigé par Matilde D’Errico. Dans ce cas, les protagonistes sont des femmes victimes de violences, mais qui ont réussi à se sauver. Encore une fois, des histoires de violences physiques et psychologiques, mais avec une fin heureuse, quoique parfois au prix fort.

« L’union avec Amour criminel c’est important »explique D’Aquino, « D’un côté il y a ce qu’on ne peut plus aider, de l’autre des histoires de femmes qui l’ont fait et expliquent comment ». Les deux faces d’une même médaille, qui arrivent au spectateur comme un coup de poing dans l’estomac nécessaire pour ne jamais baisser la garde.

Les protagonistes du premier épisode sont Laura et Elisa. Depuis quatre ans, Laura est contrainte de vivre recluse après avoir refusé les avances d’un homme bien plus âgé qu’elle. Un homme incapable de gérer une déception et qui décide de la suivre sous sa maison, devant le bureau ou l’école de ses enfants. Jusqu’à ce que la plainte soit déclenchée, mais le dénouement heureux tarde à venir. La deuxième histoire est celle de Elisa Di Francisca, Champion olympique et victime d’une relation toxiquequi a commencé quand elle avait 17 ans.

Emma D’Aquino, de TG1 à Rai 3

Pour le portrait en buste de Tg1 l’atterrissage sur Rai 3 correspond au début d’une nouvelle page. Né en 1966, Emma D’Aquino a rejoint Rai à la fin des années 90. Dans son cursus, beaucoup d’actualités, notamment en ce qui concerne les violences de genre. « Pendant des années, j’ai traité l’actualité criminelle, la plus difficile. Puis j’ai aussi raconté la partie judiciaire et, hélas, de nombreux cas de féminicide ».

Il arrive sur le troisième réseau après quelques années où son image, institutionnelle comme le contexte l’exige, s’est découvert des dégradé pop. Mémorable, en effet, les rideaux vivent avec Fiorello aux jours de Festival de Sanremo 2020. Une édition qui l’a vue sur la scène du Théâtre Ariston, comme co-animateur d’une soirée avec le collègue Laura Chimenti.

Les débuts absolus dans l’événement remontent à 2018. A cette occasion, elle s’est prêtée à un bâillon sur samedi après-midicélèbre chanson du chef d’orchestre de cette édition Claudio Baglioni. Après plus de vingt ans sur Tg1, il débarque en septembre sur Rai 3 avec Rebellesun programme en quatre parties axé sur quelques personnages importants de l’histoire italienne.

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