Championnats du monde au nom des héritiers de Faith : Quadarella, Pilato, Castiglioni et Panziera

A Budapest, quatre histoires différentes : en attendant, ils avancent tous dans les tambours. Chez les messieurs, ce soir la finale du 100 m brasse avec Martinenghi comme favori

De notre correspondant Stefano Arcobelli

19 juin
– BUDAPEST (UNG)

Le dimanche des femmes qui devront convoyer la natation féminine après Pellegrini. Par ordre d’apparition, le dos crawlé Margherita Panziera, l’éleveur Benedetta Pilato, la coureuse de demi-fond Simona Quadarella. Ils avancent tous dans les manches de la Coupe du monde de Budapest : Panziera avec Silvia Scalia, qui s’entraîne à Vérone avec Matteo Giusto, le prochain mari de Fede ; Taranto avec Arianna Castiglioni, qui va plus vite ; et toute seule la romaine, devant les humains derrière l’américaine Katie Ledecky.

Marguerite le dos

Le champion d’Europe du 200 m part du 100 m dos et a été confirmé ici même à Budapest. Et là, pour la Coupe du monde, il faut qu’il donne un signal fort après les JO pour oublier. Le 100 est une épreuve pour le passage, et en attendant il a le neuvième temps pour la demi-finale de ce soir en 1’00 »40 ; Silvia Scalia s’avance également, auteur du 11e temps en 1’00 »77. « J’aime beaucoup cette baignoire. L’année dernière, ça s’est très bien passé, après le Championnat d’Europe, j’ai eu quelques problèmes physiques que je n’ai pas pu résoudre complètement. Je me sens mieux que dans les Absolutes et j’espère m’améliorer ». Et l’élève de la Giunta : « J’étais tendu à ce début. Le temps est beau, l’important était de passer. Je suis heureux d’être ici après une saison de changement. J’espère continuer comme ça ».

Benny et les grenouilles

Dans la piscine qui l’a amenée au record du monde du 50 m brasse, la première épreuve de Benny est cette fois au 100 m brasse, nagé sans heurts en 1’06″68 (30″ 91), au niveau de Lilly King. Arianna Castiglioni remporte sa batterie et touche du quatrième temps en 1’06″49 (31″26) : en tête la seule chinoise Tang mène déjà sous 1’06 ». La vraie course sera ce soir : entrer en finale. « Dans la dernière partie, j’ai un peu craqué. Au final, les sensations étaient bonnes aussi à l’échauffement. Je me sens chez moi, dans cette piscine où j’ai fait le record du monde. Je ne dis pas calme, car il y a toujours un peu d’anxiété, mais je suis calme ». Castiglioni est aussi sereine, elle a déménagé de Varèse à Caserte, elle a tout changé et s’est fait tatouer : la tête et le cœur. Dans le groupe d’Andrea Sabino, elle se sent très motivée : « J’ai brisé la glace, je suis contente car le but était de faire un pas à la fois. J’ai bien nagé sans jamais en faire trop. J’ai essayé de rester linéaire tout au long de la course. Nous y sommes tous et dans l’après-midi nous jouerons pour le passage en finale. Je tenais à vivre la Coupe du monde de manière sereine. Lors des dernières compétitions de l’année dernière, j’étais agité et je n’étais pas lucide et les résultats se voient. J’ai tout bouleversé, du changement de ville à des entraînements complètement différents, je mûris pour affronter à la fois les entraînements et les compétitions, pour être calme et profiter de chaque instant ».

Simone est là

Simona Quadarella, coincée entre les Australiens Johnson et Pallister, nage les 1500, dont elle est la championne sortante, en 15’56″19 avec ces pas : 1’00 » 993, 2’04″46, 4’12″14 , 8’27″74, 12’44″27, 14’52″22. Une épreuve serrée et très utile en vue de la finale de demain. Elle est deuxième derrière la phénoménale Katie Ledecky qui n’a jamais perdu et en 2019, elle a déclaré forfait pour des raisons de santé, donnant effectivement un champ libre à la Romaine, qui ici en 2017 s’est révélée avec une médaille de bronze et ici elle cherche à se venger après le podium manqué au Jeux de la rédemption. Pour garder un œil sur les deux adolescents Grimes et Pallister. Dit l’élève de Minotti, médaillée de bronze olympique du 800 m et reine européenne qui prépare également l’épreuve d’août dans sa Rome : « Je me sens bien, les sensations étaient bonnes. Avec Christian on a décidé de faire environ 16′, moi j’ai fait 15’56 », ça va. Cinq ans après la médaille de bronze de Budapest ? Revenir ici est toujours agréable, j’aime la baignoire, ça m’a fait aller vite. J’ai tellement de souvenirs ici. Depuis 2017 j’ai beaucoup plus de conscience et d’expérience et cela ne peut que m’aider. Le Ledecky ? J’ai vu le 400, il est allé très vite comme d’habitude. Je ne veux pas la regarder. J’ai vu les 400 autres par curiosité. Quelques personnes sont arrivées, oncles et cousins, papa et maman bien sûr. Je suis toujours content de les avoir ici ».

Hommes

Marco De Tullio s’en est bien sorti aussi, s’avançant dans le 200 sl avec le 13e temps (1’47″7, sorti Di Cola, seulement 24e en 1’48″09), et l’attendu Thomas Ceccon au 100 m dos (9e en 53″ 70) : ce soir pour le joueur de Vicence la finale du 50 papillon contre l’américain Dressel. Direct Rai 2 à partir de 18h : Nicolò Martinenghi est également en finale du 100 m brasse et s’élancera du couloir numéro 4, celui du favori.



ttn-fr-4