Chambres, la course aux bicaméraux et aux « délégations » : voici comment 36 sièges seront répartis


Trente-six sièges restent à répartir : 18 présidences et autant de vice-présidences. Ce sont celles des commissions bicamérales auxquelles aspirent de nombreux parlementaires de la majorité (mais aussi des oppositions), qui ont été écartés à l’automne du match convulsif sur les postes gouvernementaux et sous-gouvernementaux ainsi que sur la direction des commissions permanentes. . Mais en fait, il augmente encore compte tenu de la direction des cinq délégations parlementaires italiennes aux assemblées internationales : de l’OTAN à l’OSCE.

Un risque complexe. Et peut-être aussi pour cette raison le puzzle n’est pas encore bouclé, malgré l’appel à agir rapidement lancé par le président de la Chambre, Lorenzo Fontana, et un premier accord général trouvé ces dernières semaines au centre-droit. Cependant, il peine à parvenir à un accord définitif. Le schéma de départ pour les sièges à la présidence repose sur un « 7-4-4-2 », avec Fdi se taille la part du lion, Lega et Fi à mérite égal, deux cases pour les centristes et un potentiel joker à offrir à l’opposition. Lequel en tout cas, après le Copasir dirigé par Dem Lorenzo Guerini, devrait conserver la présidence de la commission de supervision de la Rai.

L’essentiel de la présidence de Rai Supervision

Si la phase des nominations dans les filiales publiques, dont la Rai, est sur le point de s’ouvrir, la commission parlementaire de contrôle est toujours en jeu. À Montecitorio, Stefano Patuanelli se voit attribuer le probable débarquement à la présidence des Cinq étoiles, mais il y a encore ceux qui émettent l’hypothèse qu’à la fin un parlementaire du Troisième pôle pourrait gagner. Dans tous les cas, le siège de vice-président devrait revenir à un représentant de la Fdi.

Pour l’instant, le feu vert n’a été accordé qu’à deux commissions d’enquête : pluies de requêtes des partis

Dans un Parlement qui pour la première fois se présente avec des effectifs réduits par rapport au passé (seulement 400 députés et 200 sénateurs), presque paradoxalement les partis poussent l’accélérateur pour multiplier les commissions d’enquête. Il y a plus de 60 propositions déposées dans les deux chambres du Parlement : du Covid et du fémicide à celles sur la disparition d’Emanuela Orlandi et sur le meurtre de David Rossi et Angelo Vassallo. Les demandes d’enquête sur le changement climatique, la dégradation des banlieues ou la violence sportive ne manquent pas. Tout au long du 7 mars, les Chambres n’ont donné leur feu vert qu’à deux commissions d’enquête : l’Antimafia, qui devrait être présidée par un représentant de la Fdi, et celle sur le féminicide.

La bille blanche entre les mains du parti du premier ministre

Le parti de Giorgia Meloni, ainsi que l’Antimafia, pourraient le cocher sur douze autres cases, dont la vice-présidence de Rai Supervision : Cassa depoti e prestiti, Schengen, Enfance, Simplification, Féminicide, Forteto, Insularité, auxquelles s’ajouterait le guide de la délégation parlementaire auprès du Conseil de l’Europe et celles auprès de la CEI, de la Méditerranée et de l’OTAN. La Lega pourrait assurer la présidence des commissions sur le fédéralisme fiscal, sur les organes de gestion de la sécurité sociale, sur le cycle des déchets et la « délégation OSCE ». Pour Forza Italia, en revanche, la voie pourrait être ouverte pour ceux sur les Banques, sur les Questions Régionales, sur le Registre Fiscal, et sur un Bicaméral encore à identifier, qui pourrait être celui sur l’Insularité. « Nous modérés » devrait avoir deux présidences : l’une pourrait être celle de la « délégation OTAN », qui pourrait être confiée au secrétaire de l’UDC, Lorenzo Cesa.



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