Chambres, groupements, commissions et gouvernement : tel est le programme chargé de la 19e législature

La cravate offerte par Meloni et les chefs du groupe FdI aux nouveaux élus du Parlement, les images

Qui présidera la première session

Selon toute vraisemblance, ce sera à la sénatrice à vie Liliana Segre de présider la première séance au Palazzo Madama, tandis qu’à Montecitorio ce sera au tour du « Renziano » Ettore Rosato, l’un des vice-présidents sortants de la Chambre. Pour déterminer qui est chargé de présider la première session, les règlements des deux chambres du Parlement. À Montecitorio, ce rôle est attribué au plus âgé par élection parmi les vice-présidents de la législature précédente (précisément Rosato). Au Sénat, le rôle est provisoirement attribué au plus âgé, qui serait le président émérite Giorgio Napolitano. Une fonction que Napolitano lui-même a déjà exercée au début de la XVIIIe législature. Mais l’état de santé de l’ancien président de la République rend très probable la passation du relais au sénateur à vie Segre. Les deux présidents provisoires proclameront les élus.

Les vice-présidents de la Chambre et du Sénat

Immédiatement après l’élection des deux présidents des chambres, a lieu l’élection des quatre vice-présidents, des trois questeurs et des huit secrétaires qui forment le bureau de la présidence. Si, comme il est probable, les présidents seront en fonction d’ici le 14 octobre, cette « opération » devrait être conclue, au plus tard, entre le samedi 17 et le dimanche 18 octobre.

Entre le 16 et le 17 octobre, les nouveaux chefs de groupe

Dans les deux jours suivant la première séance, les députés sont appelés à déclarer au secrétaire général de la Chambre à quel groupe parlementaire ils appartiennent, tandis que pour les sénateurs le délai disponible est de 72 heures (trois jours). À Montecitorio, comme mentionné, le règlement est resté inchangé et donc, malgré la réduction du nombre de parlementaires, un nombre minimum de 20 députés continue d’être requis pour former un groupe. Au Sénat, en revanche, où la « cible » était de 10, à la suite de la réforme du règlement, le seuil est tombé à six sénateurs. Au plus tard le quatrième jour après la première séance (au plus tard le lundi 17 octobre), le président de la Chambre appelle les convocations simultanées mais séparées des députés appartenant à chaque groupe parlementaire et de ceux à inscrire au groupe mixte pour procéder à la élection des chefs de groupe respectifs.

A Palazzo Madama, le nouveau règlement prévoit que les Groupes soient convoqués pour l’élection de leur président « dans les sept jours suivant la première session » (jusqu’au jeudi 20 octobre). La situation d’urgence que connaît le pays, en raison de la crise énergétique et du conflit russo-ukrainien, obligerait les forces politiques à minimiser ces procédures. On peut supposer, également sur la base de ce qui a été annoncé par les forces politiques elles-mêmes, que les présidents des différents groupes parlementaires seront tous nommés entre le dimanche 16 et le lundi 17 octobre.

Confiance dans le nouveau gouvernement d’ici les 25-26 octobre

Avec la nomination des chefs de groupe, le président de la République, Sergio Mattarella, pourra immédiatement entamer formellement les consultations pour la naissance du nouveau gouvernement. Ce qui devrait être assez court. Comme on le sait, le Premier ministre sortant Mario Draghi représentera notre pays au Conseil européen des 20 et 21 octobre. La tâche de former l’exécutif pourrait être confiée par le chef de l’Etat au nouveau Premier ministre (probablement Giorgia Meloni) dans les mêmes jours ou peu après. Et à partir de ce moment, le nouveau gouvernement pourra se présenter au Parlement pour gagner la confiance, selon toute probabilité d’ici les 25-26 octobre.



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