Cet animal est souvent battu à mort à tort, explique Frans


Le garde forestier Frans Kapteijns partage chaque semaine ses connaissances de la nature à la radio. Les auditeurs peuvent soumettre des questions via [email protected]. Cette fois, il fait attention, entre autres, à un tigre de diamant, à un canard pilet de laurier-rose, à une mouche navette citronnée et à une chenille de canard pilet qui peut sentir.
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Chaque dimanche, il y a aussi un nouvel épisode du podcast Stuifmail. Écoutez-le ici :

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Quel insecte ai-je photographié ?
Jan van der Aa a vu un insecte sur l’une de ses fleurs et aimerait savoir de quel insecte il s’agit. Sur la photo ci-dessus, vous voyez un très beau syrphe qui appartient à la famille des mouches navettes. Le nom est mouche navette citron, où le mot citron fait référence aux grandes taches jaune clair sur l’abdomen. La mouche-navette citronnée ressemble un peu à une guêpe et est malheureusement souvent confondue avec une telle guêpe. En conséquence, ce magnifique syrphe est souvent tué. On rencontre le plus souvent ce syrphe dans les milieux fleuris et humides comme les landes et les marécages. Mais on les voit aussi souvent dans les jardins. La nourriture de la navette citronnée est le nectar de diverses fleurs. La différence entre les mâles et les femelles est clairement visible chez les syrphes, car les yeux des mâles sont l’un contre l’autre. Malheureusement, ce n’est pas le cas de la mouche navette citron. Vous ne pouvez le savoir que par le fait que le mâle a un abdomen légèrement plus étroit.

L'oie à cou roux est un visiteur hivernal rare aux Pays-Bas (photo : Saxifraga/Piet Munsterman).
L’oie à cou roux est un visiteur hivernal rare aux Pays-Bas (photo : Saxifraga/Piet Munsterman).

Oie à cou roux perchée
Une oie à cou roux a atterri lundi à Breda, en bordure du quartier de Haagse Beemden. Cette oie est un visiteur hivernal rare aux Pays-Bas.

Un tigre à carreaux (photo : Hennie van Kessel).
Un tigre à carreaux (photo : Hennie van Kessel).

De quel genre de moustique s’agit-il ?
Hennie van Kessel se demandait quel genre de moustique elle avait vu et photographié. Ce que l’on remarque immédiatement chez le moustique, c’est qu’il ne s’agit pas d’un moustique ordinaire. Cet insecte appartient à la mouche grue, en raison de ses longues pattes. Divers moustiques pattes terrestres vivent dans notre pays, dont le plus célèbre est la mouche grue du chou.

Grue du chou (photo : Saxifraga/Ab H. Baas).
Grue du chou (photo : Saxifraga/Ab H. Baas).

Ce que Hennie a photographié, c’est le tigre de diamant. Le tigre diamant, comme toutes les autres mouches grues, est actif au crépuscule et la nuit et aime se révéler. Les grues adultes ne vivent que quelques jours et ne mangent pas ou seulement du nectar. Les mâles meurent généralement après l’accouplement. Les femelles meurent généralement après la ponte. Les mouches grues volent mal et trouvent généralement leur chemin dans un vol en zigzag.

La chenille du liseron pilet (photo : Martien van Helmond).
La chenille du liseron pilet (photo : Martien van Helmond).

Comment s’appelle cette chenille spéciale ?
Martien van Helmond avait vu une chenille spéciale, m’a-t-il dit. Il a envoyé une photo. Sur cette photo, vous voyez une belle grande chenille brune, y compris sa queue. Je pense que c’est la chenille de la chenille pilet. La famille des pilets est une famille avec de grandes chenilles et aussi de gros papillons de nuit. Les chenilles de ce papillon peuvent atteindre environ huit centimètres de longueur. Ils ont l’épaisseur d’un pouce humain normal. Sur la photo ci-dessus la chenille est brune, mais vous rencontrerez également des chenilles vertes. Les chenilles du liseron se nourrissent de liseron des haies – les pots à pipi – et du liseron des champs.

Une idée pilet (photo : Peter van den Heuvel).
Une idée pilet (photo : Peter van den Heuvel).

De plus en plus de canards pilets ont été vus depuis 2015. À l’origine, le papillon adulte était un papillon migrateur rare en Europe du Sud. Le papillon pilet peut avoir une envergure de 130 millimètres. Ce qui frappe particulièrement chez ce papillon, c’est sa très longue langue pouvant atteindre quinze centimètres.

Un pilet de laurier-rose (photo : René van Kuik).
Un pilet de laurier-rose (photo : René van Kuik).

Nous avons vu ce monstre pendant nos vacances sur la magnifique île de Cres, en Croatie.
René van Kuik a vu et photographié un grand papillon spécial mesurant jusqu’à cinq centimètres sur l’île croate de Cres. Il était situé là, sur un mur. Heureusement, j’ai moi-même observé un jour ce très beau papillon (pas un papillon !), dans le sud de la France. Je sais donc que c’est un pilet de laurier-rose. Ce papillon de la famille des pilets, très rare aux Pays-Bas, a été observé deux fois dans le Brabant-Septentrional en 2018 et plusieurs chenilles ont été trouvées dans le Brabant-Septentrional et en Zélande. Peut-être que ce papillon migrateur suivra son parent, le liseron, car il est plus souvent observé dans notre pays. Il faudra qu’il fasse un peu plus chaud, car le laurier-rose pilet ne peut actuellement pas hiberner dans notre pays. Les pilets de laurier-rose sont des papillons nocturnes qui se nourrissent de nourriture comme le chèvrefeuille et, dans le sud, le tabac ornemental.

Une chenille du pilet du pin, en route vers un pin (photo : Loes Westgeest).
Une chenille du pilet du pin, en route vers un pin (photo : Loes Westgeest).

Les chenilles peuvent-elles sentir où manger ?
Loes Westgeest a vu la chenille du pilet du pin. D’abord sur un chemin, puis sur le tronc d’un pin. Cette chenille avait donc trouvé le pin depuis le chemin et là, la chenille a grimpé tout droit vers les aiguilles de pin.

Une chenille du pilet du pin a atteint un pin (photo : Loes Westgeest).
Une chenille du pilet du pin a atteint un pin (photo : Loes Westgeest).

Loes s’est demandé, comment cet animal sait-il cela ? Est-ce qu’ils sentent ça ? Les chenilles peuvent en effet sentir et cela leur permet de reconnaître différentes plantes et arbres. Ils ont des poils gustatifs sur la tête et peuvent les utiliser pour trouver leur nourriture. D’autres possèdent de petites antennes avec lesquelles ils sentent et peuvent donc détecter les odeurs. Par exemple, les chenilles peuvent également détecter la forme d’une feuille ; qu’il soit rugueux, lisse ou poilu. De cette façon, ils savent si c’est la bonne plante.

Une buse mellifère (photo : Hedda Schut).
Une buse mellifère (photo : Hedda Schut).

Une buse creusant un nid de guêpes ?
Hedda Schut a découvert un oiseau dans son jardin. Elle a d’abord pensé qu’il s’agissait d’une buse, mais elle a vu que l’oiseau visait un nid de guêpes souterrain. Eh bien, il n’y a plus de doute, car les buses n’aiment pas plonger dans les nids de guêpes souterrains. Les buses à miel le font. Une buse domestique est clairement visible sur la photo de Hedda. L’oiseau sur sa photo ressemble effectivement à une buse, mais la buse domestique a une tête plus petite qui dépasse un peu. Les ailes volantes sont également un peu plus longues que celles d’une buse.

Une buse (photo : Saxifraga/Martin Mollet).
Une buse (photo : Saxifraga/Martin Mollet).

La plupart des buses mellifères sont désormais déjà parties vers le sud du Sahara, où elles passent l’hiver. Le menu de cet oiseau spécial comprend des larves, des pupes, du miel et même des guêpes adultes, que les oiseaux déterrent des nids de guêpes souterrains.

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La buse domestique ouvre un nid de guêpes – Hans Natuurkaal
Marga van de Ham a fait tout son possible pour filmer une buse domestique qui a osé ouvrir un nid de guêpes dans le sol de son jardin. Et ça a marché.

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La buse mellifère creuse un nid de guêpes au sol – Hans Natuurkanaal
Vous pouvez également voir comment fonctionne une buse domestique sur Hans’ Nature Channel.

Pourquoi les oies et les grues font-elles constamment du bruit lorsqu’elles migrent ? Cela coûte de l’énergie supplémentaire
Mari-Anne Ceulen se demande pourquoi les oies et les grues, entre autres, font du bruit lors de la migration. Cela demande de l’énergie, non ? Bonne question, mais la science ne l’a pas encore vraiment compris. Il existe de nombreux bruits d’oiseaux différents, qui sont principalement liés à la communication. Il existe des sons qui indiquent un danger, des sons pour attirer les partenaires, des sons lors des rituels de parade nuptiale et des sons pour indiquer le territoire. Les sons pendant la migration peuvent avoir à voir avec le signalement de leur présence, mais il est également possible que les oiseaux migrateurs émettent ces sons pour communiquer avec d’autres oiseaux pendant leur voyage.

La chenille du ouistiti (photo : Frans Haazen).
La chenille du ouistiti (photo : Frans Haazen).

Une grosse chenille dans le jardin de Galder
Frans Haazen de Galder a vu une sorte de chenille dans le jardin. Il aimerait savoir de quelle chenille il s’agit. Sur la photo, vous voyez une chenille blanche assez grosse avec des points noirs. Nous avons affaire ici à la chenille du ouistiti tenthrède. Ce n’est donc pas un papillon. Nous appelons ces types de chenilles des chenilles hybrides. Les chenilles bâtardes du ouistiti ne mangent que des plantes de la famille des marmelades.

Un accouplement de tenthrèdes ouistiti (photo : Saxifraga/Pieter van Breugel).
Un accouplement de tenthrèdes ouistiti (photo : Saxifraga/Pieter van Breugel).

Les tenthrèdes ouistitis adultes ont d’autres petits insectes ou d’autres animaux à leur menu. La famille des tenthrèdes est très étendue et de nombreuses espèces se ressemblent beaucoup. Les tenthrèdes ne sont pas connues comme de véritables guêpes, car elles ne font pas de nids.

Un petit papillon martin-pêcheur (photo : Marij Wagenaars).
Un petit papillon martin-pêcheur (photo : Marij Wagenaars).

Rubrique belles photos
Dans la rubrique belles photos, cette fois-ci une photo d’un papillon qu’on ne voit pas souvent dans le Brabant. Marij Wagenaars l’a repéré à Kasteren à Liempde. Le nom de ce papillon est petit papillon martin-pêcheur.

Astuce nature
Une promenade au sommet des dunes de Loonse et Drunense sera organisée le samedi 7 octobre. Cela dure de dix heures du matin jusqu’à une heure de l’après-midi. L’animateur de l’excursion emmène les participants au sommet des remparts, vous marchez donc rapidement à une dizaine de mètres de hauteur. L’histoire de ses origines vous est contée tout en profitant d’une belle vue sur les forêts, les plaines de sable et les landes. Découvrez les chênes recouverts de sable flottant et appelés forts de chênes. Apprenez tout sur la récupération changeante du sable et sur les plantes et les animaux qui s’y trouvent.

La promenade couvre une distance d’environ quatre à cinq kilomètres. Les passages à travers le sable meuble ne sont pas trop pénibles lors de cette promenade. Néanmoins, c’est une promenade pour le marcheur en forme.

Plus d’information:
L’inscription est obligatoire et possible via ce lien.

Le point de départ est le place de parking chez De Rustende Jager sur l’Oude Bossche Baan à Biezenmortel.

La participation coûte sept euros aux membres de Natuurmonumenten, les non-membres paient dix euros.

Cette excursion s’adresse aux adultes. Les enfants plus âgés sont les bienvenus s’ils sont accompagnés d’un adulte.

Portez des chaussures de marche solides.

Portez des vêtements adaptés à la météo.

Vérifiez toujours la présence de tiques par la suite !



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