Par Ole Kroning et Timo Beurich
Il y a quelques jours, l’incroyable cas d’une postière qui a amassé plus de 10 000 lettres, journaux et colis dans son appartement est devenu connu. Tout est arrivé à cause d’exigences excessives, affirme la femme.
Perplexe, Marion R. (63 ans) ouvre la porte de son petit 1.5 pièces (385,12 € chaleureux) de la Simon-Bolivar-Strasse dans le quartier Alt-Hohenschönhausen de Lichtenberg. Deux jours plus tôt, son employeur et des policiers transportaient depuis son appartement des milliers d’envois et de lettres que Marion R. aurait dû livrer depuis longtemps. « Je n’en pouvais plus, c’était trop », explique-t-elle tranquillement aux journalistes de BZ.
Pour son travail de livreuse de journaux et de catalogues par abonnement, la femme célibataire (deux enfants majeurs) perçoit 840 euros bruts. Marion R. s’en charge six jours sur sept. Une heure et demie, de 2h30 à 4h du matin. Cela inclut également les BZ souscrits
En novembre 2022, Marion R. a reçu de nombreux courriers. Son employeur, un livreur privé, avait signé un contrat complémentaire avec la poste. « Au bout de quelques jours, j’ai remarqué que je ne pouvais pas le faire dans le court laps de temps », raconte Marion R. Même lorsqu’elle a emmené son fils à l’aide, elle n’a pas pu faire face à la foule : « Je n’osais pas dire à mes patron à dire. » Alors la femme de 63 ans a commencé à empiler le courrier non distribué dans son appartement.
Elle ne livrait des lettres qu’aux clients commerciaux les plus importants, dit-elle. Mais les montagnes du petit appartement ont grandi. Marion R. : « J’avais prévu de distribuer ce courrier les jours moins fréquentés à un moment donné. » Mais ce n’est jamais venu.
Marion R. ne sait pas encore à quelles conséquences ils peuvent s’attendre en vertu du droit du travail. Son employeur n’a pas encore répondu aux demandes de BZ. Le lendemain du retrait du courrier thésaurisé, il invite Marion R. à un entretien. Elle n’est pas partie par peur…