C’est ainsi que Roosendaal veut mettre fin à la délinquance juvénile : « Le vent doit tourner »


Agissez avec fermeté contre les nuisances liées à la drogue et offrez un coup de main aux jeunes et aux parents. La commune de Roosendaal consacrera environ 3,4 millions d’euros au cours des trois prochaines années à la lutte contre la délinquance juvénile. Jeudi, le maire Han van Midden et ses « partenaires de combat » ont signé un document contenant des plans. «Nous allons donner toute notre énergie pour inverser la tendance à Roosendaal», déclare Van Midden.

Photo du profil de Robert te Veele

L’année dernière, dix jeunes sur mille dans la commune de Roosendaal ont été soupçonnés d’un délit. Cela ressort clairement du nouveau Youth Crime Monitor de Statistics Pays-Bas. Van Midden : « Si vous regardez les chiffres des vingt dernières années, Roosendaal ne s’est pas développée de la manière souhaitée. » Il cite les émeutes liées aux feux d’artifice comme l’un des exemples de la raison pour laquelle la ville a reçu une presse négative ces dernières années.

« Nous voulons plus d’opportunités d’emploi pour les jeunes. »

La municipalité souhaite investir cet argent principalement dans l’éducation. «C’est un endroit sûr où les personnes qui ont peu confiance dans le gouvernement peuvent toujours être contactées. Il faut davantage de capacités pour répondre à ces questions », explique le maire Han van Midden.

Beaucoup d’argent est également consacré à la prévention. Van Midden : « Nous voulons suivre les jeunes et veiller à ce qu’ils aient davantage de possibilités sur le marché du travail. » Le nombre de boas pour les jeunes sera augmenté, il y aura davantage de conseils pour les jeunes et d’informations sur les conséquences de la criminalité. Nous proposons également un accompagnement sur mesure aux jeunes qui souhaitent sortir du circuit criminel.

« On s’attaque aux maisons détériorées. »

Van Midden ne veut pas seulement être connu comme quelqu’un qui agit avec fermeté : « Pour remettre le génie dans la bouteille, il faut une approche ferme, mais il faut aussi investir dans ce que les jeunes trouvent important. Il faut leur offrir des perspectives d’avenir.

Surtout dans les quartiers d’après-guerre de Roosendaal, la qualité de vie et la sécurité sont sous pression. Chômage élevé, pauvreté, problèmes de santé, problèmes de logement et désavantages en matière d’éducation. Dans un plan sur vingt ans, la municipalité souhaite rendre les quartiers plus vivable. « Nous nous attaquons aux habitations vétustes pour améliorer l’apparence des quartiers », précise le maire.

« Roosendaal doit redevenir une belle commune. »

En juillet 2022, Roosendaal a été ajoutée au Programme national d’habitabilité et de sécurité (NPLV) du ministère de l’Intérieur. La ville est donc l’une des vingt zones urbaines des Pays-Bas où la sécurité et la qualité de vie sont sous pression. Van Midden considère que c’est « un honneur douteux » de pouvoir participer au programme. « Mais le sentiment de sécurité doit revenir. »

Empêcher les jeunes de tomber dans la délinquance est la première étape concrète. Pour y parvenir, plusieurs organisations ont uni leurs forces. La police, le ministère public, les médecins généralistes, le service municipal de santé et le service de probation des jeunes ont mis la main à la pâte. Parents, jeunes et entrepreneurs sont également impliqués dans le projet.

Le plan, signé jeudi avec différents partenaires, sera développé dans les mois à venir. Van Midden : « Nous souhaitons vraiment que Roosendaal redevienne une commune agréable pour ses habitants. »

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Le maire Han van Midden et les partenaires de la chaîne (photo : Erik Peeters).
Le maire Han van Midden et les partenaires de la chaîne (photo : Erik Peeters).



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