C’est ainsi que nous devenons meilleurs à l’écoute!


Si vous souhaitez améliorer vos capacités d’écoute, vous pouvez commencer à la prochaine occasion. Une première étape consiste à écrire deux questions, conseille le professeur Margarete Imhof dans un article de la revue « Research & Teaching » (numéro 05/2022).

A savoir : Qu’est-ce que je veux emporter avec moi ? Et dans quel but est-ce que j’écoute ?

Avec cette préparation, vous pourrez rester plus longtemps sur le sujet pendant une conférence, penser de manière critique et ensuite participer à la discussion, selon le chef du département de psychologie des sciences de l’éducation à l’Université de Mayence.

L’écoute est un processus actif

Même si cela n’en a pas l’air à première vue, l’écoute est un processus actif. Cela nécessite des processus cognitifs et une autorégulation active. Souvent on est déjà en train de formuler une réponse rapide ou on n’écoute pas vraiment parce qu’on pense connaître déjà le point de vue de l’orateur.

Selon Imhof, l’écoute est essentielle pour une coopération constructive. Selon le professeur, toute personne qui trouve cela généralement difficile devrait se rappeler que vous n’apprenez rien de nouveau tant que vous parlez vous-même.

En tant qu’orateur, mettez-vous à la place du public

Incidemment, les présentateurs peuvent également tirer profit du fait de se mettre à la place du public et de réfléchir avec lui.

Des questions telles que : Pourquoi mon homologue devrait-il m’écouter ? Qu’est-ce qui aide à ce que mon interlocuteur quitte la situation d’écoute satisfait ? Combien de temps pouvez-vous retenir l’attention du public ?

Quiconque remarque que les personnes censées écouter font des digressions, travaillent sur des e-mails ou surfent sur le net peut supposer que la conférence manque d’orientation vers l’auditoire.



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