Ces arnaqueurs veulent des trottinettes électriques sur la route, sans risque d’amendes


Des scooters électriques, des planches à roulettes et des monocycles ont couru dans le centre de Breda samedi. Très exceptionnel, car ces véhicules ne sont pas autorisés sur la voie publique aux Pays-Bas. Vous pouvez même recevoir une lourde amende pour cela. Mais Paul Depla, maire de Breda, l’a ignoré cette fois. Car ce groupe de 180 passionnés a manifesté pour montrer que c’est un moyen de transport sûr.

Photo de profil de Rik Claessen

Presque tous portent un casque : les conducteurs des trottinettes électriques, des planches à roulettes et des monocycles, aussi appelés monoroues, passent. Ce sont tous des « véhicules électriques légers » (LEV). Le groupe d’action parcourt un parcours de dix kilomètres. « Qu’est-ce qui les rend si beaux ? C’est quelque chose de différent », déclare Hector Nieman du groupe d’action « Legal Driving ».

« Après l’accident avec le Stint, il a été décidé que la sécurité passe avant l’innovation. »

« Le scooter électrique est le plus connu des LEV. Maintenant, nous voulons montrer que vous pouvez les utiliser en toute sécurité dans la circulation », explique Tim Hartendorp, également membre du groupe d’action. « Parfois, l’image est peinte que ce n’est pas sûr, mais je pense que c’est injustifié. »

Aux Pays-Bas, l’accident avec le Stint en 2018 joue un rôle majeur, pense Tim. Quatre enfants ont été tués dans le tragique accident avec le wagon électrique sur la voie à la gare d’Oss-West.

« C’était dramatique pour tout le monde, puis cette législation a été verrouillée. Par la suite, des recherches ont montré que le Stint n’était pas sûr. C’est pourquoi il a maintenant été décidé que la sécurité passe avant l’innovation. »

Hector est d’accord : « Souvent, les gens du gouvernement ne connaissent même pas les LEV et pensent qu’ils sont dangereux. Nous voulons montrer que c’est possible sur la route.

« Surtout aux Pays-Bas, c’est sûr, avec nos routes plates et nos bonnes pistes cyclables larges. »

Les hommes ne pensent donc pas que l’amende de 400 euros pour les « véhicules dangereux » soit justifiée. « Si vous le manipulez de manière responsable et que vous portez un casque, par exemple, alors c’est possible. Surtout aux Pays-Bas avec nos routes plates et nos bonnes pistes cyclables larges. »

« Pour moi, c’est même le moyen de transport le plus sûr », explique un participant âgé de la manifestation. « J’ai fait un arrêt cardiaque. Je n’ai plus le droit de conduire une voiture et le vélo est moins sûr. Il est plus facile de descendre d’un monocycle électrique si quelque chose arrive. »

Selon les militants, les avantages ne manquent pas. « Ils sont aussi propres. Alors prenons la route, aidons à améliorer l’environnement. Ça ne résoudra pas le problème, mais ça y contribuera ! »

(photo : Alain Heeren)
(photo : Alain Heeren)

(photo : Alain Heeren)
(photo : Alain Heeren)



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