Certaines destinations de vacances splendides ont adopté des règles et des interdictions pour protéger leur territoire d’un tourisme excessif. Cela arrive en Italie, mais aussi dans le reste du monde


VEnezia, la baie de Portonovo au cœur du Conero dans les Marches et l’île de Procida ne sont que quelques-uns des merveilleux endroits d’Italie fermés au tourisme. Trop de visiteurs, trop de monde, ruinent les lieux et rendent la vie impossible aux habitants.. C’est ce qu’on appelle le surtourisme, un problème dont on parle beaucoup aujourd’hui et qui a mis en difficulté de nombreuses administrations. Sa gestion, en effet, est compliquée et une réflexion approfondie devrait être menée pour revoir l’ensemble du système touristique.

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Le défi du surtourisme : fermer

Mais les voyageurs n’attendent pas et, post-Covid, ils se déplacent en grand nombre. Pour cette raison, pour les arrêter, il a été décidé entre-temps, pour « fermer » des villes, des plages ou des îles entières, ce qui rend l’accès aux vacances des gens limité. Une habitude, motivée par la nécessité de maintenir la situation durable, qui s’est répandue presque partout dans le monde, y compris en Italie, compte tenu de toute une série de merveilles fragiles sur lesquelles elle peut compter.

Vacances à accès limité

Parmi les premiers cette année figurait le ville de Venise, qui est devenu limité. En pratique, les touristes qui ne passent pas la nuit doivent payer un billet pour entrer à des dates fixées longtemps à l’avance. Sur Dolomites une telle option est à l’étude. Outre certaines limites spécifiques déjà en place, comme l’accès sur réservation au lac de Braies, il est désormais question d’instaurer une taxe de séjour particulière pour les touristes. À PortofinoA la place, des zones rouges ont été établies pour mieux gérer les flux de visiteurs. Accès limité également sur Chemin bleu vers les Cinque Terre, une autre oasis de beauté ligure. L’île de Procida a imposé des restrictions particulières à la circulation des véhicules particuliers pendant la saison estivale, pour réguler la circulation et réduire les émissions de CO2, principale source de pollution dans ce petit paradis.

Certaines destinations de vacances splendides ont adopté des règles et des interdictions pour protéger leur territoire d’un tourisme excessif. Cela arrive en Italie, mais aussi dans le reste du monde (Getty Images)

Plages en nombre limité

Pas seulement les villes et les villages, mais aussi les les plages deviennent lentement limitées. L’une des dernières nouvelles concerne la petite baie de Portonovo sur la Riviera du Conero, l’un des plus beaux endroits des Marches. A partir de cette année débutera l’expérimentation d’une zone d’accès contrôlé permettant de limiter le nombre de baigneurs sur la plage.

Et puis là Sardaigne, où le nombre limité de plages continue d’augmenter d’année en année. Dans certains lieux très célèbres comme La Pelosa de Stintino Et Cala Coticcio, sur l’île de Caprera, vous ne pouvez entrer que sur réservation et dans d’autres, comme la plage rose de Budelli, vous ne pouvez pas entrer du tout. Sans oublier la côte de Amalfioù les non-résidents ne peuvent voyager que certains jours.

Interdictions contre les comportements grossiers

Mais ce qui inquiète les autorités italiennes, ce n’est pas seulement le nombre de touristes, c’est aussi le comportement inapproprié et grossier de certains d’entre eux. Ils ne sont malheureusement pas rares et face à ces façons de faire, les autorités locales adoptent une série de mesures des mesures pour promouvoir un tourisme plus responsable et durable.

Ces interdictions mineures vont dans ce sens, comme celle pour les accompagnateurs d’utiliser des haut-parleurs pour communiquer avec leurs groupes, ou celle de s’arrêter pour manger dans des monuments emblématiques et des sites historiques, ou encore celle d’amener son propre véhicule sur les îles. de Lampedusa et Linosa. Et puis il y a qui, comment Florencesurveillent les locations de courte durée, l’un des principaux moteurs du surtourisme.

Surtourisme, limites dans le monde

L’Italie n’est pas la seule à défendre des territoires fragiles en limitant l’accès aux touristes. Il existe également des exemples similaires dans le monde. Amsterdam, pour limiter le nombre de touristes autorisés à séjourner dans la ville, a même interdit la construction de nouveaux bâtiments hôteliers. Initiative qui fait suite à celles déjà mises en œuvre interdisant la consommation de marijuana sur la voie publique et interrompant les visites guidées devant les vitrines aux feux rouges.

En France, la ville de Marseille a mis en place un système de réservation pour limiter le nombre de touristes entrant dans le Parc National des Calanques et protéger la baie. Dans Le Japon a fait des choses en grand et a construit une barrière de 2,5 mètres de haut et 20 mètres de long à proximité d’un centre commercial pour bloquer la vue Mont Fuji. À Ōsaka et dans la station thermale de HakoneToutefois, de nouvelles taxes de séjour sont envisagées.

Stratégies de l’Organisation mondiale du tourisme

L’augmentation des flux touristiques à travers le monde est évidente, mais ce n’est pas un problème aujourd’hui. On en parle et on en discute depuis quelques temps, à tel point que cela remonte à 2019 une relation de l’Organisation mondiale du tourisme entièrement dédiée au phénomène du surtourisme. Dans la recherche ils sont proposés 11 stratégies Et 68 mesures pour lutter contre l’excès de tourisme et parmi ceux-ci il y a précisément ceux que de nombreuses localités mettent en œuvre.

En commençant par encourager la dispersion des touristes au sein de la ville, et même plus loin dans la zone, en suggérant des visites vers des destinations moins connues et zones moins touristiques. Promouvoir le tourisme dans différentes périodes, par exemple hors saison et sur des plages horaires autres que les plus fréquentées. Réviser et améliorer règlementspar exemple en fermant à la circulation certaines zones plus fragiles ou trop fréquentées. Sensibiliser voyageurs et leur dire comment être plus responsable et respectueux du lieu. Toutes les règles de bon sens qui suffiraient, même sans interdictions, à sauver un patrimoine naturel inestimable.

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