La confiance des entreprises chute

La confiance des entreprises marque une nouvelle baisse et le PMI reste dans la zone de légère contraction (48,5 contre 48,4). L’industrie de la construction est en difficulté : le secteur a mal démarré le quatrième trimestre, production octobre-novembre -0,5, et selon les prévisions la phase difficile va se poursuivre.

Les services sont stables, le tourisme restant au-dessus des niveaux d’avant Covid (+3,6) et le commerce de détail en croissance en novembre, +0,4. Du côté de l’emploi, on observe une diminution du nombre de chômeurs (-26 000 au cours des deux derniers mois), et une baisse constante des inactifs. Des décisions prudentes sont attendues pour la consommation : leur reprise a jusqu’à présent été favorisée par la stabilité des revenus réels et le surcroît d’épargne.

Les exportations restent incertaines et fluctuantes

En novembre, on note un rebond, +3,8 après -1,5, grâce aux ventes massives de la construction navale. Les pays non membres de l’UE sont le moteur, les États-Unis et la Turquie étant les plus dynamiques. Les ventes en Chine sont atones, la Russie est en baisse. Pour l’avenir, le marché allemand se retient également et les indications pour le début de 2023 restent négatives.

La zone euro plus optimiste

Si le rayon s’élargit à la zone euro, il y a plus d’optimisme, souligne le CSC : l’inflation est en baisse à 9,6 en décembre ; il y a un sentiment haussier, 95,8 en décembre à 94,0 ; on observe un rebond de la production industrielle au-delà des attentes, +1,0 en novembre. Mais l’incertitude et la poussée restrictive des taux d’intérêt « entretiennent toujours les craintes d’une récession (modérée) à un niveau élevé ».

Du côté des USA, les signaux sont « mitigés » : PIB supérieur aux attentes au troisième trimestre, +0,8, mais investissements en baisse, -0,9. Production industrielle à -0,7.En regardant en particulier la Chine, à laquelle le CSC consacre un focus, il y a diverses ombres sur la croissance, qui devrait être de 4,5 en 2023. Notre part d’exportation est encore faible, 2,9, contre 7,6 pour l’Allemagne et 4,8 pour la France. Si l’Italie rejoignait la France, nous aurions 10 milliards d’exportations supplémentaires.



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