« Cent dimanches » de et avec Antonio Albanese : la critique de Paolo Mereghetti


CENTO LES DIMANCHES
Taper: comédie existentielle-financière
Direction: Antonio Albanais. Avec Antonio Albanese, Donatella Bartoli, Liliana Bottone, Sandra Ceccarelli, Bebo Storti, Giulia Lazzarini, Elio De Capitani

Antonio Albanese au Festival du Film de Rome avec « Cent dimanches »

Pour leancien métallurgiste Antonio Riva C’est la chance qu’il a attendue toute sa vie : accompagner à l’autel votre fille qui va enfin se marierà. Et bien sûr payer la réception car « c’est au père de la mariée de décider ».

Mais lorsqu’il se présente à la banque pour puiser dans ses économies, il découvre que ses obligations sont devenues des actions: avec son accord certes, mais sans vraiment avoir la moindre idée de ce que cela signifiait, faisant confiance au directeur de la banque. C’est le début d’une odyssée qui verra le protagoniste sombrer de plus en plus dans l’angoisse et la tragédie..

Antonio Albanese, Liliana Bottone et Sandra Ceccarelli dans « Cent dimanches » (photo de Claudio Iannone).

Surprenant ceux qui veulent seulement qu’il soit comédien, Albanese écrit, dirige et interprète ce que de nombreux Italiens ont vécu personnellement dans les années où certaines banques jouaient sans scrupules avec la finance, finissant par détruire l’épargne (et la vie) de leurs clients.

Il le raconte du point de vue d’une des nombreuses victimes, incrédule que « sa » banque ait pu le tromper à ce moment-là. Et il le fait en bloquant souvent la caméra, comme si elle était – comme lui – « incapable » de bouger, de réagir face à quelque chose qui semble impossible (malgré les nombreux avertissements) et qui se révèle pourtant tragiquement vrai.

Pour ceux qui veulent découvrir un albanais différent mais tout aussi bon.

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