Celui qui garde la mer gagne le voyage : nouvelle forêt nourricière à Zeegse

Fleur van der Laan agite calmement l’herbe courte avec la faux. Peu de gens l’imitent, démarrent une forêt alimentaire à eux seuls. Mais elle aime son repos.

La forêt alimentaire Munkakkers à Zeegse couvre désormais 2,5 hectares. « L’hiver prochain, un autre hectare sera ajouté », explique Van der Laan. Le terrain est divisé en sections de 80 mètres carrés chacune, avec 48 buissons de baies chacune et un noyer au milieu.

« J’ai toujours été impliqué dans la nature », déclare Van Der Laan. Car malgré son affinité avec la verdure, la forêt, l’arbre et les animaux lui manquaient la plupart du temps à cause de son métier de marin. Lorsqu’elle est arrivée à terre, la première chose qu’elle a faite a été une visite dans la nature.

Au bout d’un moment, il est devenu clair que la vie en mer n’était finalement pas le bon choix pour elle. « J’ai pensé : il me manque quelque chose », dit-elle. Jusqu’à ce qu’elle et ses frères partent visiter une forêt alimentaire en Zeeuws-Vlaanderen. Et là, la graine a été plantée qui deviendrait sa propre forêt nourricière. « J’ai pensé: maintenant je sais, c’est comme ça que ça devrait être. »

Van der Laan ne veut pas garder le produit de la forêt alimentaire juste pour lui : « C’est trop gros et trop pour le manger tout seul. »

Son plan est de le vendre aux gens et aux magasins du quartier, ainsi qu’au marché de Zuidlaren. « La première année, ce n’est peut-être pas tant que ça », dit-elle. « Et dois-je aussi le partager avec les oiseaux et les blaireaux. » Mais si tout se passe comme prévu, elle sera heureuse de partager les fruits de sa forêt alimentaire par la suite.

Les forêts alimentaires sont constituées de strates. Typiquement, les différentes strates sont classées en sept à neuf catégories : les grands arbres, qui forment le « toit » de la forêt ; les arbres inférieurs, tels que les arbres fruitiers ; arbustes; herbes; une couche de plantes tubéreuses, qui poussent principalement sous terre; les plantes grimpantes moulues, comme les fraises ou les citrouilles ; et enfin les cultures grimpantes. Parfois, une couche d’eau et une couche de champignons sont également incluses.

Construire une forêt alimentaire de cette manière présente plusieurs avantages. Par exemple, le rendement au mètre carré est augmenté en faisant pousser des couches les unes sous les autres. Une telle forêt nécessite également peu d’entretien, car il s’agit en quelque sorte d’un petit écosystème qui se maintient en équilibre. Cela garantit également que le sol reste naturellement sain car les différentes cultures se complètent mutuellement. Les parcelles de terre où une seule culture est cultivée peuvent rapidement conduire à l’épuisement du sol, car cette culture a besoin de nutriments spécifiques qui ne peuvent pas être reconstituées par elles-mêmes. C’est pourquoi souvent tout est mis dans le sol pour essayer de garder le sol fonctionnel. Mais dans le cas d’une forêt alimentaire multicouche, la forêt maintient l’équilibre du sol lui-même.



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