Cellule réclamée pour fraude aux subventions par des hommes de Meppel et Winsum

Selon le ministère public, deux hommes de Winsum (55 ans) et de Meppel (70 ans) ont commis une fraude avec les régimes de subventions du Partenariat du Nord des Pays-Bas (SNN). Dix-huit et onze mois de prison ont été réclamés contre eux.

Le ministère public soupçonne les hommes d’avoir reçu des milliers d’euros de subventions de 2013 à 2017, qui ne leur étaient pas destinées. À cette époque, le programme Northern Innovation Support Facility (NIOF) était en vigueur, destiné à stimuler les projets innovants dans les petites et moyennes entreprises du nord des Pays-Bas. Les entreprises ont eu la possibilité de faire établir un plan marketing approfondi.

Un expert a dû être embauché pour cela. Jusqu’à 50 000 euros étaient disponibles par projet, mais l’entrepreneur devait en payer lui-même la moitié. La subvention n’a été accordée dans son intégralité qu’après l’achèvement du projet et un audit du NIOF.

En 2017, l’administration fiscale et douanière a contacté SNN au sujet d’éventuelles fautes professionnelles de deux sociétés, dont les suspects étaient des dirigeants. Il semblait qu’il y avait fraude. Quelque chose n’allait pas avec les factures soumises.

Des montants élevés étaient facturés pour des enquêtes marketing très similaires en termes de contenu et de mise en page. “Un mauvais travail pour un prix élevé”, a déclaré le procureur.

Selon le procureur, les suspects avaient une méthode de travail fixe. Ils ont discuté de la possibilité de la subvention avec une entreprise et ont établi un devis pour faire un plan de marketing. Souvent, l’entreprise ne savait pas exactement à quoi la subvention était destinée.

Certaines entreprises n’ont pas vu l’offre ou la candidature, qui étaient tout simplement falsifiées, a indiqué le ministère public (OM). Cela a été suivi d’une approbation provisoire par SNN et un plan de marketing a été bricolé.

Pour le produit final, la société a payé plusieurs factures aux sociétés des suspects. Une partie de celle-ci a été remboursée. Le plan marketing, les factures et les reçus (hors remboursements) ont été soumis à SNN.

Sur cette base, SNN a payé un montant de subvention trop élevé. Fin mars 2019, SNN a déposé un rapport contre ces suspects. Les deux hommes nient, mais selon le ministère public, un ancien employé de la Winsumer s’est ouvert sur la méthode de travail de l’entreprise. L’ancien employé a élaboré des plans de marketing et y a consacré moins d’heures que ce qui a été signalé à SNN.

Au bureau, les agents ont trouvé du papier à lettres d’une entreprise qui avait demandé une subvention et des gribouillis comme si une signature avait été pratiquée. Le propriétaire de cette société n’a pas reconnu sa signature sous la demande de subvention, imprimée sur le papier à en-tête de cette société. Selon le ministère public, il s’agit d’un faux.

Selon le ministère public, les deux hommes ont appliqué cette méthode à au moins six entreprises à Stadskanaal, Nieuw-Weerdinge et Garnwerd, entre autres.

L’escroquerie commise à plusieurs reprises et la falsification de documents ont été prouvées par le procureur de la République. Au total, plus de 32 000 euros ont disparu dans les poches des messieurs. Ils devraient rembourser cet argent, selon le procureur. Les avocats ont estimé que le ministère public présentait une image très erronée des deux hommes. Dès le départ, le travail s’est fait uniquement sur un bon plan marketing pour une trentaine d’entreprises qui ont reçu des subventions.

“S’il y a eu fraude, pourquoi n’y a-t-il que ces deux-là en procès”, se demandent les avocats. Tout le monde n’était pas mécontent du résultat final. Eh bien sur l’attitude de SNN. Cela s’appelait une organisation au travail lent, avec laquelle il était impossible de travailler. La défense a plaidé pour un acquittement. Le procureur de la République avait voulu exiger vingt et douze mois, mais en a déduit la demande en raison du temps écoulé.

Le tribunal statuera le 7 mars.



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