Cellule et TBS avec traitement obligatoire pour agression mortelle à la clinique de Zuidlaren

Un homme de 33 ans a été condamné à un an et demi de prison et à TBS avec traitement obligatoire pour une agression mortelle à la clinique psychiatrique de Zuidlaren. L’homme a donné un coup de pied à un résident de 48 ans, renversé de sa chaise sur la terrasse extérieure. Il tomba à la renverse et ne sentit plus rien dans ses membres. Un jour plus tard, le cohabitant de 48 ans est décédé des suites de ses blessures.

En raison de l’excitation, seule l’ambulance a été appelée. À l’hôpital, il s’est avéré que l’homme souffrait d’une grave lésion de la moelle épinière. En conséquence, il ne pouvait plus respirer de manière autonome. Le traitement a été interrompu le lendemain, entraînant le décès du patient. La police a alors été appelée.

Les policiers ont interrogé plusieurs témoins, qui ont identifié l’homme de 33 ans comme l’auteur des faits. L’homme avait déjà été violent à l’intérieur de la clinique plus tôt dans la journée. Il s’est montré agressif envers les autres résidents et a frappé un volontaire à la mâchoire. Les policiers ont quand même arrêté l’homme.

Une observation au Centre Pieter Baan (PBC) a échoué parce que l’homme ne voulait pas coopérer. Des employés de la PBC lui ont rendu visite dans sa cellule pour examen. Ils n’ont pas eu un aperçu suffisant de son monde d’expérience. Ils ont constaté que l’homme souffrait de graves troubles psychiatriques, sous forme de schizophrénie.

Selon les experts, l’homme n’aurait peut-être pas reçu le bon dosage de médicaments pendant cette période, ce qui aurait pu aggraver ses problèmes psychologiques. L’homme a une grande méfiance et une grande suspicion à l’égard des autres, surtout lorsque des limites lui sont imposées.

Les experts supposent une responsabilité réduite. Le juge adopte ce jugement. L’homme d’une trentaine d’années avait déjà été reconnu coupable de graves violences nocturnes à Groningue en 2019. Il y avait alors aussi des problèmes psychologiques.

Un traitement à long terme est nécessaire

Ces problèmes n’ont fait qu’empirer au fil des années, concluent les experts. L’homme n’est pas motivé pour un traitement. Sans antipsychotiques, le risque d’agressivité envers autrui est élevé. L’admission clinique à long terme et les soins infirmiers forcés sont la seule option.

Les proches de la victime recevront une indemnisation de 17 500 euros.



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