Cela empêche Geiger du format de super équipe


Karl Geiger est aussi le grand espoir du saut à ski allemand en 2022/2023. Dans sa chronique sur sport.de, il parle de son 30e jour d’honneur.

Célébrer mes 30 ans dans un lieu légendaire comme Lake Placid, l’un des trois endroits au monde où les Jeux olympiques d’hiver ont eu lieu deux fois, est une expérience particulière, même si bien sûr j’aurais adoré célébrer la journée d’honneur avec mes proches. . Mais en tant que passionné de sports d’hiver, bien sûr, vous ne pouvez pas choisir les choses pendant la saison, vous devez sauter où et quand on vous fait signe.

En 1932 et 1980, Lake Placid a accueilli des athlètes du monde entier et il n’est pas très fréquent pour un sauteur contemporain de la Coupe du monde de traverser une colline qu’il n’a pas encore franchie. Curiosité et un peu de tension étaient les compagnons avant que nous commencions la première formation sur place.

L’arrivée de l’équipe nationale allemande a été choisie de telle manière que nous avons pu faire quelques entraînements sur le tremplin, ce qui était nouveau pour nous, avant la compétition. Il fallait aborder cette tâche et essayer de “lire” la colline aussi vite que possible et aussi bien que nécessaire ; J’ai plutôt bien géré cela et j’avais le sentiment que je pouvais mieux gérer la pente d’un saut à l’autre.

Puis sont venues les compétitions et je peux l’anticiper : ces sauts ont été le plus beau cadeau d’anniversaire que je pouvais m’offrir. La 8e place et la 4e place dans les compétitions individuelles sont impressionnantes et je suis plus que satisfait du deuxième saut dans la deuxième compétition ; si j’arrive à réussir de tels sauts avec plus de constance que par le passé, je serai bien préparé pour les championnats du monde en Slovénie.

Les développements positifs ont ensuite été complétés par la création d’un nouveau format de compétition, la compétition dite de super équipe, que les femmes avaient déjà organisée pour la première fois au Japon. Dans ce format, seuls deux sauteurs à ski par équipe s’affrontent et effectuent un véritable saut éliminatoire contre les concurrents en trois manches, dans lesquelles le champ des participants est réduit de manche en manche.

Pour être honnête, je n’ai pas été en mesure de me faire une opinion définitive sur ce type de concours. Un aspect négatif du point de vue des athlètes est que seuls deux sauteurs d’une même nation peuvent prendre le départ à la fois. Le mode élimination est certainement un aspect passionnant en soi et le format est si étroitement programmé que nous, les sauteurs, nous déplaçons constamment de la distance vers la colline. Je suis curieux de connaître les réactions des spectateurs sur les collines et devant les téléviseurs. La réponse du public sera un critère décisif pour savoir si ce format aura un avenir.

Cordialement

Charles



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