Cécile Narinx devient rédactrice en chef du diffuseur limbourgeois L1

Cécile Narinx sera la nouvelle rédactrice en chef du diffuseur régional limbourgeois L1. Elle succède à Leo Hauben, qui occupait ce poste depuis 1992.

Narinx (52 ans) est né et a grandi à Maastricht. Après ses études à Utrecht, elle s’est surtout manifestée dans le journalisme de mode – Narinx a été entre autres rédactrice en chef de magazines de mode Elle et Bazar de Harper. Ces dernières années, elle a écrit sur la mode de Volkskrant.

Narinx devient rédacteur en chef d’un diffuseur qui a été turbulent ces dernières années. Le directeur de L1 de l’époque, Peter Elbers, et le conseil de surveillance d’une part, et le comité d’entreprise et le rédacteur en chef d’autre part, se sont rendu la vie misérable. Elbers pensait que le pouvoir de Hauben était trop grand et le considérait comme largement responsable des mauvaises relations, à ses yeux, au sein de la L1. Elbers lui-même a été discrédité après un plan visant à accrocher des caméras dans la rédaction. Il y avait aussi un tapage sur le salaire de Hauben. Il a gagné plus de 185 000 euros en 2020, soit plus d’une demi-tonne de plus que les rédacteurs en chef des autres diffuseurs régionaux.

Après une affaire devant la Chambre des entreprises d’Amsterdam, Elbers a obtenu un deuxième directeur à ses côtés en raison de la « dynamique malsaine » au sein de l’organisation. Son implication a finalement conduit au départ du directeur et à la démission du conseil de surveillance. Il est également devenu clair que Hauben finirait par cesser d’être rédacteur en chef. Il restera associé à L1 en tant que monteur.

Mal du pays

Selon l’actuel directeur de L1 Branko Eijssen, Narinx est « le meilleur candidat ». Eijssen : „Après trente ans de Leo Hauben, c’est bien qu’il y ait une bouffée d’air frais, avec laquelle je ne veux rien dire sur Leo. Cécile a une vision, apporte avec elle un sac plein d’expérience après des décennies passées ailleurs et avait aussi le mal du pays pour le Limbourg. C’est quelqu’un qui peut encore améliorer la qualité du journalisme en L1.

Narinx lui-même pense qu’il est encore trop tôt pour des interviews. En L1, elle dit qu’elle avait en effet envie de retourner dans sa province natale. Elle voit également « une combinaison parfaite et stimulante pour apporter des nouvelles et raconter des histoires en mots et en images, de la radio à la télévision et en ligne » et « une équipe professionnelle, soudée et nombreuse » au sein d' »un diffuseur renommé ».



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