« Ce sont des situations presque médiévales »: un garçon de 16 ans handicapé en cellule faute de soins

Le garçon est aux prises avec le TDAH, l’autisme et un comportement de défi oppositionnel. Selon le juge, il fonctionne comme un bambin. Le garçon n’a commis aucun crime, mais parce qu’il fonctionne mal et en raison de sa mauvaise situation familiale, le juge avait décidé qu’il devait être pris en charge dans une institution communautaire où un soutien est disponible.

Selon le juge de presse Luk Versteylen, l’agence Growing Up aurait refusé de lui proposer une place en institution. « Ce n’était pas dû à un manque d’espace, mais à cause de leur règlement intérieur », explique Versteylen.

Les institutions communautaires n’ont pas de places disponibles pour les personnes originaires de la région d’Anvers. Les places tampons disponibles ne peuvent être attribuées qu’aux jeunes ayant commis un délit.

Un nouvel arrêté flamand, qui entrera en vigueur en septembre, établit une distinction claire entre les jeunes ayant commis une infraction juvénile et les jeunes issus d’une situation parentale inquiétante. L’objectif est de faire en sorte que les victimes ne soient pas prises en charge dans les mêmes lieux que les mineurs délinquants. Les premiers peuvent aller au refuge sécurisé, les auteurs d’infractions juvéniles doivent aller dans les institutions pour mineurs.

« C’est presque une situation médiévale que des jeunes ayant des problèmes psychologiques se retrouvent dans une cellule de police », explique Versteylen. « On ne peut pas avoir l’intention d’incriminer des dossiers de jeunes en situation inquiétante afin de leur apporter les soins nécessaires ? »



ttn-fr-31