Karim Remmo (38 ans) lundi devant le tribunal de grande instance. Il est accusé de fraude commerciale Photo: Olaf Wagner

Par Alina-Doreen Gröning

Karim Remmo (38 ans) avait apparemment assez d’argent pour pouvoir acheter deux propriétés à Neukölln en 2013 et 2014. Dans le même temps, il aurait perçu des prestations sociales auprès du Pôle emploi de Schöneberg. Par conséquent, le membre du célèbre clan Remmo doit répondre devant le tribunal de district.

L’accusation : Karim Remmo aurait perçu environ 12 500 euros dans Hartz IV d’avril à septembre 2014. Selon le procureur de la République, il aurait dissimulé au bureau des avoirs considérables sur un compte libanais.

Karim Remmo n’était pas propriétaire de ce compte, mais était autorisé à signer. Selon l’acte d’accusation, il a également acquis les propriétés de la Rudower Strasse et de la Goldhähnchenweg par l’intermédiaire d’un homme de paille au Liban.

Les enquêteurs sont convaincus qu’ils peuvent prouver qu’il est le véritable propriétaire. L’accusation est donc : escroquerie particulièrement grave.

La policière Regina S. (54 ans) a été entendue comme témoin devant le tribunal lundi. Elle était l’enquêteur principal après l’attaque de la Sparkasse am Mariendorfer Damm en 2014 avec un butin d’environ neuf millions d’euros. A cette époque, plusieurs membres du clan Remmo étaient suspectés.

Le responsable : « Dans ce cadre, nous avons mené une enquête financière. Nous l’avons rencontré par une erreur d’inscription au cadastre, où Karim Remmo s’est présenté muni d’une procuration. » Par ailleurs, l’accusé aurait échangé 400 000 euros en espèces contre des chèques bancaires au Liban.

Parce qu’aucun avoir allemand ne peut être clairement attribué à l’accusé, de nouvelles investigations sont désormais nécessaires, selon le juge, avant que le procès puisse se poursuivre.

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