Le leader du CD&V d’Izegem réagit avec surprise et défaite à l’annonce de la coalition Stip+ et Vlaams Belang. Vendredi 18 octobre, les chrétiens-démocrates, avec Vooruit-Groen et Stip+, sont parvenus à un accord de principe. « Mais cet accord n’était pas encore signé. Nous n’en sommes pas sortis avec un bon sentiment et avons décidé de ne pas le poursuivre. » Lors de la conférence de presse, Stip+ a évoqué cette décision à plusieurs reprises. « On nous accuse maintenant parce que nous aurions débranché la prise, mais celle-ci n’a jamais été complètement branchée. Nous étions ouverts à toutes les conversations », répond Van Essche.
La semaine dernière, le CD&V a fait pression pour une coalition plus large avec le Stip+, le CD&V et la N-VA. « Nous pourrions alors être le ciment entre Stip+ et l’administration précédente du maire N-VA Bert Maertens. C’était notre point de départ. Nous voulions une coalition stable pour notre ville, qui pourrait durer plus de six ans. Il y a notamment de nombreux grands projets. en préparation, qui nécessitent parfois le soutien de Bruxelles. »
Van Essche ne comprend pas non plus pourquoi tout a dû se passer si vite. Kurt Grymonprez du Stip+ perdrait le droit d’initiative au profit de Bert Maertens, mais son parti restait incontournable grâce au cordon sanitaire. Lors des premières discussions avec CD&V, Stip+ aurait également évoqué une éventuelle collaboration avec le Vlaams Belang. « Probablement pour faire pression. Il est vraiment dommage que des jeunes mettent désormais en péril leur carrière nationale. » Après tout, deux élus du Stip+ devront (devront) remettre leur carte de membre à Open VLD.
Enfin, Van Essche souligne que la direction nationale du parti a soutenu ses choix. « Maintenant, nous allons nous opposer de manière positive et travailler pour le mieux de notre ville », a-t-il déclaré.