Quatrième succès de suite pour les Nerazzurri qui prennent l’avantage face au Belge. L’égalisation vient de l’ancien Malinovskyi, puis un superbe coup franc de Koop décide du match. Le trio de Scalvini (sans chaussure) a été annulé pour hors-jeu, celui de Zappacosta était bon
– GÊNES
Épreuve de force. L’Atalanta ne s’arrête plus : vingt-deux points lors des neuf derniers matches, quatrième place assurée, quatre de plus que la Roma. Il a gagné chez Ferraris (1-4 à la fin), ce n’est qu’à la fin qu’il a écrasé une équipe de Gênes invaincue depuis huit journées et qui a encore eu le mérite de rester dans le match presque jusqu’au bout. Capable de réagir à la magie de De Ketelaere en première avec le but de l’ancien Malinovskyi, avant de subir un rappel sur un coup franc de Pasalic et de se sauver à la 43e minute de la seconde mi-temps avec le dégagement décisif de Carnesecchi sur Gudmundsson. Puis à la fin des gros arrêts de jeu, l’ancien Zappacosta a marqué le troisième but et Touré a porté le score à 1-4.
Cynisme haletant
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Les Nerazzurri s’appuient sur Koopmeiners comme milieu offensif derrière De Ketelaere et Scamacca. Gilardino choisit Sabelli à droite, place Frendrup dans le couloir opposé pour arrêter Holm, les anciens Malinovskyi et Strootman soutenant un milieu de terrain dirigé par Badelj. Derrière, Vogliacco remplace De Winter suspendu. Pendant dix-huit minutes, la confrontation, très tactique, est restée pratiquement égale, car le jeu des Rossoblu était propre, la manœuvre efficace, avec les ailiers de Gasperini bloqués par des doubles sur les ailiers, avec Malinovskyi soutenant Sabelli dans la phase de non-possession et Strootman en soutien du Danois de Gênes. L’Atalanta est attentive, essentielle, évite les risques et attend la première erreur des Rossoblu pour frapper. Vogliacco suscite des applaudissements pour une reprise compliquée sur CDK, Djimsiti laisse échapper un ballon dangereux (17e), mais Gudmundsson n’en profite pas. Le joueur islandais de Gênes n’arrive pas à s’imposer car l’Atalanta double la mise.
Magie CDK
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Mais à la 24e minute, l’habituel De Ketelaere le débloquait : sur un lancer de Pasalic, Vogliacco perdait le Belge, qui l’arrêtait du droit et décochait une volée du pied gauche avec précision derrière Martinez. La magie d’un champion, même si après le but il s’autorise un geste qui n’est pas vraiment de classe mondiale. Mains sur les oreilles sous les marches de Gênes pour se moquer des adversaires et des moments de tension sur et en dehors du terrain. Mais rien ne peut être accordé à cette Atalante. Strootman en sait quelque chose, laissant le champ libre comme d’habitude, l’insaisissable Belge : Vasquez se rattrape, et c’est le même Mexicain (32′) qui dirige Carnesecchi, puis prudent lui aussi sur le tir du droit de Retegui presque à la fin de la première mi-temps.
La loi de l’ancien
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C’était suffisant pour donner l’avantage à Gasperini en première mi-temps. En seconde période, les Rossoblu tentèrent d’augmenter le régime moteur et égalisèrent en six minutes. Siège sur le but de Carnesecchi, double occasion de Retegui (le gardien de l’Atalanta a été décisif), puis sur une combinaison du gauche avec Badelj, l’ancien Malinovskyi punit son ancienne équipe du pied gauche. Un à un à la 6ème minute, l’Ukrainien s’excusant auprès de l’attaquant Nerazzurri après le but. Mais l’avantage ne dure pas longtemps, quatre minutes plus tard, Bani provoque un coup franc du bord, Koopmeiners le met dans la lucarne à gauche de Martinez : 1-2. Changements haletants : Touré, Miranchuk et Zappacosta à l’intérieur, CDK, Scamacca et Holm à l’extérieur. Pasalic ne profite pas du court dégagement de Martinez, qui se rattrape. Gilardino renforce l’attaque, fait entrer Ekuban (Badelj sorti) et insère Martin sur la gauche (Strootman sorti), mais il y a moins de clarté sur le terrain et la manœuvre des rossoblù est également affectée. L’Atalanta prend le contrôle, Gasperini se fâche contre Touré pour quelques ballons mal perdus, mais les invités restent aux commandes du match.
Vérification sans fin
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A la 32ème minute, troisième but des invités : Martinez dit non à Ruggeri et Pasalic, mais ne peut rien faire sur le troisième tir de Scalvini, que le rossoblù bloque pour la première fois au-dessus de la ligne. Mais il y a un contrôle VAR pour un éventuel hors-jeu de l’Atalanta, qui dure plus de cinq minutes : but refusé. Recommençons une fois de plus. Mais dans les treize minutes du temps additionnel, l’Atalanta s’est écartée face à un adversaire déséquilibré.
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