Cause du décès du bébé Ter Apel entre les mains du ‘CSI’ néerlandais. La question est de savoir si la cause du décès peut encore être trouvée

La cause du décès du bébé de trois mois dans le centre d’application de Ter Apel fait l’objet d’une enquête de l’Institut médico-légal néerlandais. La question de savoir si la cause peut être déterminée reste la question, selon Klaas Bos du ministère public du nord des Pays-Bas.

Le ministère public du nord des Pays-Bas a demandé au NFI de mener une enquête médico-légale sur la cause du décès du bébé d’une famille prétendument érythréenne. Le bébé est décédé mercredi matin dernier dans une salle de sport qui sert d’abri d’urgence pour les demandeurs d’asile à Ter Apel.

Le porte-parole Klaas Bos a déclaré que le ministère public enquête toujours sur la cause du décès en cas de suspicion de mort non naturelle.

Outre l’enquête sur la cause du décès par le ministère public et le NFI, l’Inspection de la santé et de la jeunesse (IGJ) et l’Inspection de la justice et de la sécurité ont également ouvert une enquête sur la mort du bébé à Ter Apel. Dans et autour du centre de demande, des abus se poursuivent depuis des mois en raison d’un manque de places d’accueil. Des centaines de demandeurs d’asile dormaient soit dehors, soit sur des chaises et dans les couloirs à l’intérieur.

Selon le porte-parole Frank Wassenaar de l’Inspection de la justice et de la sécurité, ils enquêtent sur tous les aspects possibles qui ont pu jouer un rôle dans la mort du bébé. Par exemple, les inspections examinent la cause médicale, si des soins ont été dispensés auparavant, les soins disponibles et les conditions de vie autour du centre d’application et dans la salle de sport.

La mort du bébé a également attiré l’attention de la Commission européenne (CE) la semaine dernière. C’était la première fois que le comité intervenait dans les problèmes de Ter Apel. Le comité s’attend à ce que les Pays-Bas enquêtent de manière approfondie sur la manière dont le bébé aurait pu mourir lors de l’accueil de l’asile. Selon la CE, cela devrait contribuer à éviter que cela ne se reproduise.

Depuis l’année dernière, MSF prend en charge les demandeurs d’asile qui vivent en dehors du centre de demande. Les soins médicaux à l’extérieur de la clôture n’ont pas été organisés. AzG n’a jamais agi aux Pays-Bas auparavant.

Un demandeur d’asile a été admis d’urgence à l’hôpital un jour après la mort du bébé après une crise cardiaque. Un deuxième réfugié atteint de diabète, qui n’avait pas reçu d’insuline depuis longtemps, a également été transféré dans un hôpital jeudi.

Le NFI est une sorte de CSI

Selon le propre site du NFI, la méthode de travail dans les séries télévisées telles que CSI donne en effet une bonne image du travail de l’institut. Cependant, le NFI ne résout pas les crimes, il y contribue par la recherche. Le NFI fournit aux organismes nationaux et internationaux des informations fiables à partir de traces. Par exemple, un examen pathologique au NFI consiste souvent en une autopsie sur le cadavre, s’il y en a un. L’enquête médico-légale pour les traces doit également montrer s’il y a eu suffocation, violence ou si une cause toxicologique peut être trouvée dans le décès. La porte-parole Marieke van der Molen du NFI a déclaré mardi qu’elle ne pouvait que confirmer que l’institut enquêtait sur la cause du décès du bébé de trois mois.



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