Après la catastrophe du stade en Indonésie qui a fait 135 morts, les proches des victimes vont au tribunal.
Les familles réclament environ 62 milliards de roupies (3,75 millions d’euros) de dommages et intérêts. Le projet de démolition du stade Kanjuruhan serait également abandonné. Au lieu de cela, il est destiné à servir de mémorial pour commémorer la tragédie. Un procès correspondant a été déposé à Malang mercredi.
« Nous devons penser aux moyens de subsistance des familles des morts et des blessés graves. À notre avis, ils ont besoin d’une indemnisation, même si la vie ne peut pas être pesée avec de l’argent », a déclaré l’avocat Imam Hidayat à l’agence de presse AFP.
Le procès civil est contre huit parties, dont la Confédération indonésienne de football, la police nationale, le promoteur de la ligue PT Liga Indonesia Baru et les propriétaires du club de football de Malang Arema FC. Le président indonésien Joko Widodo est cité comme co-accusé.
Le drame s’est produit début octobre après le match de championnat entre l’Arema FC et le Persebaya FC (2-3) dans un stade à guichets fermés avec 42 000 spectateurs. Selon une enquête préliminaire, la raison principale en est l’utilisation excessive de gaz lacrymogène par la police.
À la suite d’émeutes, il y a eu de violents affrontements dans et autour de l’arène. De nombreux enfants figuraient parmi les morts.