Cassation, fraude fiscale : la peine de Berlusconi ne doit pas être réexaminée


Une violation (présumée) des principes de la régularité de la procédure ne peut servir de base à la révision d’une condamnation déjà devenue définitive. Pas s’il n’y a pas d’arrêt de la Cour des droits de l’homme constatant l’infraction. En ce sens, la récente réforme du procès pénal milite également, juste reportée par le Gouvernement au 30 décembre. Même avec ce raisonnement, la Cassation, sentence n. 43537 de la Troisième section pénale déposée hier, a rejeté la demande de la défense de Silvio Berlusconi de procéder à la révision de la peine pour fraude fiscale devenue définitive en 2013.

La cassation ferme ses portes, entérinant l’ordonnance de la cour d’appel de Brescia il y a un an, à la sollicitation de l’ancien premier ministre pour une réouverture des débats. La Cassation partage ainsi les arguments des juges de Brescia qui n’avaient pas identifié dans les condamnations ultérieures à l’acquittement, par exemple dans la procédure Mediatrade, des éléments de nature à justifier une remise en cause de la peine. En effet, au moins sur le plan chronologique, les faits qui ont fait l’objet de ces jugements ultérieurs étaient différents, et les prévenus étaient également différents.

Tra le ragioni del ricorso, però, le difesa aveva sostenuto anche la sottrazione al proprio giudice naturale per essere invece anche giudicato, allora, da un collegio della Cassazione non imparziale in palese violazione dei principi del giusto processo, riconosciuti anche nella Convenzione dei diritti dell ‘homme. Pour la défense, la découverte d’éléments nouveaux doit, dans cette affaire très grave, concerner également la violation des règles de procédure et également en l’absence de constatation de violations précises par la Cour européenne des droits de l’homme (devant laquelle, d’ailleurs, il est années pendantes une demande de Silvio Berlusconi pour la reconnaissance des violations).

Le non-fondé du moyen d’appel

Sur ce point, la Cour Suprême, sans entrer dans le fond du litige, conclut que le moyen du pourvoi est dépourvu de fondement, revenant d’une part sur la jurisprudence de la Cour constitutionnelle, et d’autre part, en avant, sur les règles pas encore en vigueur de la réforme Cartabia du procès pénal.

En savoir plus

Quant aux interventions de la Cour constitutionnelle, la sentence rappelle que la Consulta s’est déjà prononcée pour le renforcement de l’autorité de la chose jugée et, en particulier, du verdict rendu en cassation comme élément de clôture du système des recours, tels qu’elle ne saurait être mise en cause pour des manquements de nature procédurale. En effet, ce qui serait compromis serait le principe de la protection judiciaire ancrée dans la sécurité de la loi et aussi celui de la durée raisonnable du procès. Enfin, encore cette année, avec la phrase no. 2, la Consulta en est venue à exclure que les nullités procédurales dans le jugement, même si elles ont un caractère absolu, puissent être invoquées au-delà de l’autorité de la chose jugée.



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