Le frelon asiatique est de plus en plus observé dans la Drenthe. Pour empêcher l’avancée de cette guêpe, les nids doivent être retirés rapidement. Et selon Berto Smit, apiculteur de Koekange, cela ne peut pas commencer assez tôt.
Le frelon asiatique est nocif pour les abeilles et autres insectes et doit être contrôlé conformément aux règles de l’UE. Cette espèce exotique envahissante se nourrit entre autres d’abeilles, de mouches, de chenilles et de papillons et constitue donc une menace pour la biodiversité. L’insecte ressemble au frelon européen, mais il est légèrement plus petit. Les reines atteignent une taille maximale de 3 centimètres, tandis que les ouvrières atteignent un peu moins de 2,5 centimètres.
Le frelon asiatique a pris pied en Belgique, en France et dans le nord de l’Espagne. Et ces dernières années, l’espèce est également apparue aux Pays-Bas. « Tous ceux qui s’intéressent aux insectes ont peur du frelon asiatique », explique l’apiculteur Smit. « Cette espèce est folle de protéines et vole tout ce qu’il y a à manger aux insectes. En conséquence, toute notre biodiversité est soumise à une pression considérable. »
Selon Smit, le frelon asiatique, comme le bourdon, a une reine solitaire survivante. « Quand il fait beau, environ dix degrés de soleil, les reines émergent. Et elles cherchent ensuite des lieux de nidification, comme un nichoir, un tas de bois ou au fond d’un avant-toit. Si vous pouvez attraper ces reines maintenant, laissez-les » Ils partent. Vous êtes une très grande partie du problème. «
« Si vous ne le faites pas, ils construiront un grand nid au cours de l’année, d’où s’envoleront environ 100 à 150 nouvelles reines en octobre », prévient Smit. « Parmi eux, 20 à 30 survivront finalement. Et ils avancent à chaque fois quelques dizaines de kilomètres plus au nord. C’est donc maintenant notre tour à Drenthe. »
Smit apprécierait que davantage d’attention soit accordée au contrôle du frelon asiatique. « D’autant plus que c’est très important pour notre biodiversité et pour le monde des insectes. Les insectes se trouvent au bas de la chaîne alimentaire et ont désormais un véritable problème, car le frelon asiatique n’a pas d’ennemis naturels, à l’exception des humains. »
En collaboration avec les associations apicoles de Meppel et Ruinen, Smit a acheté des pièges spéciaux pour le frelon asiatique et les distribue à ses membres. « C’est un panier avec un attractif, composé d’un tiers de vin blanc, d’un tiers de bière blonde et d’un tiers de sucre. » Le piège comporte une ouverture par laquelle le frelon asiatique peut entrer, mais il n’est pas possible d’en sortir. Smit : « D’autres insectes peuvent aussi entrer, mais ils peuvent aussi sortir. »
« A Drenthe, nous veillons très activement à ce que tous les apiculteurs disposent d’un tel piège. Mais cela devrait en fait être monnaie courante dans les magasins, car cela peut être fait dans le jardin de tout le monde. »