Le club d’Istanbul doit voter pour la nouvelle structure d’entreprise, mais un défi de Coupe du monde se profile également pour le Napolitain
Parcourir la marguerite, Fabio Cannavaro : Pologne ou Turquie ? A l’horizon ce sont les destinations proposées au Ballon d’Or 2006, qui s’immobilise depuis près d’un an – après l’expérience en Chine – et attend un banc européen d’une certaine épaisseur pour construire quelque chose d’intéressant. Pour le moment, les options proposées sont le Galatasaray d’Istanbul et l’équipe nationale polonaise qui semblent prêts à revenir au bureau, après avoir fait de gros efforts en janvier dernier, avant le barrage mondial, où les Polonais ont atteint directement la finale puis battu. (qualifications) Suède 2-0.
De nouveaux équilibres à Istanbul
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Mais allons-y dans l’ordre, avec la dernière offre reçue par l’ancien capitaine des Azzurri. Depuis Istanbul, il a été contacté par Galatasaray, ou du moins par une partie du club qui se rend actuellement aux élections pour désigner une nouvelle présidence après le « découragement » de Burak Elmas dans une saison cauchemardesque pour le club historique, qui a même dû se battent pour sauver leur participation à l’élite turque. Il y a deux groupes différents d’entrepreneurs en lice. L’un d’eux entend choisir un directeur sportif occidental et Fabio Cannavaro comme entraîneur pour une relance immédiate en championnat puis en Ligue des champions, comme le veut la tradition. Le technicien italien s’est montré intéressé par le projet, mais en attendant il faudra voir quel sera le nouveau leadership au pouvoir.
Après plusieurs non…
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La longue expérience en Chine – entre Guangzhou et Tianjin, près de sept ans – l’avait amené à décider de parier en Europe, sur un projet stimulant. Mais jusqu’à présent, il a préféré dire non à diverses offres. A commencer par celui de l’équipe nationale polonaise en janvier, puis même Zurich en Suisse et l’Espanyol en Espagne ne l’ont pas convaincu, tandis que le discours de pouvoir finir à Salernitana a été à peine effleuré, compte tenu de la confirmation de Nicola. « Ce n’est pas une question d’argent, mais de perspectives. Je veux travailler sur un projet qui se concentre peut-être sur les jeunes et pas forcément sur le haut de gamme », a-t-il déclaré dans une interview qu’il nous a accordée il y a une semaine. C’est pourquoi la démarche de Galatasaray, les ambitions d’un club qui a aujourd’hui une tradition internationale le tentent et il attend de comprendre quelle direction dirigera le club d’Istanbul et si cela peut être le bon banc pour la relance dans le vieux continent.
Appel surprise
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Au lieu de cela, c’est celui qui est venu de Pologne. Ce à quoi Cannavaro ne s’attendait certainement pas. Il est vrai qu’après la visite en janvier du nouveau président fédéral Cezary Kulesza, les relations étaient restées excellentes, malgré que l’entraîneur ait dit non à l’hypothèse d’une signature pour deux ans et demi avec l’équipe nationale de Lewandowski et Zielinski. Mais ce retour en arrière était aussi inattendu pour l’entraîneur napolitain. De toute évidence, il y a quelque chose qui ne va pas entre l’équipe et l’actuel entraîneur Czeslaw Michniewicz, qui a néanmoins obtenu la qualification mondiale en mars. Mais évidemment la lourde défaite subie contre la Belgique en Ligue des Nations (6-1 !) a laissé plusieurs interrogations au sein de la fédération polonaise. Des questions auxquelles même hier soir lors du match à Rotterdam contre les Pays-Bas n’ont pas trouvé de réponse. Oui, car malgré les Polonais qui menaient 2-0 (buts de Cash et Zielinski), l’équipe de Michniewicz s’est reconstituée et au final elle n’a pas perdu juste parce que Depay a raté le penalty décisif en touchant le poteau à la reprise. Quelle sera l’idée des fédéraux polonais à ce stade : voudront-ils vraiment changer de direction technique à cinq mois du championnat du monde au Qatar ? Ce flashback sur Cannavaro dirait oui. A ce stade, beaucoup dépendra aussi du match de mardi prochain, où la Pologne est attendue à domicile pour un test de rédemption face à la Belgique qui les a mortifiées il y a quelques jours. Mais si Fabio en janvier avait décidé sereinement le « non » pour diriger l’équipe nationale rouge et blanche, sa position serait désormais différente. Car entre-temps, l’offre qu’il attendait n’est pas arrivée, même en Italie, et revenir en tant que protagoniste d’une Coupe du monde serait quelque chose de particulièrement stimulant pour lui. Pendant ce temps, Cannavaro s’envolera pour Cluji aujourd’hui. Non, aucun contact en Roumanie, seulement la présence sur le terrain pour les adieux d’Adrian Mutu au football. Alors, qui sait : un vol vers Istanbul ou un autre vers Varsovie décidera de l’avenir de l’ambitieux coach napolitain.
12 juin 2022 (changement 12 juin 2022 | 14:11)
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