“C’est très probable, mais la décision n’a pas encore été prise”, a déclaré le ministre à Sky News. Entre-temps, Moscou avait déjà averti la Finlande et la Suède que l’adhésion aurait des conséquences pour ces pays et la sécurité européenne.
La Suède envisage également une éventuelle adhésion. Le chef du gouvernement finlandais, Sanna Marin, avait déclaré lors d’une visite dans ce pays que “dans quelques semaines”, il sera décidé de demander ou non l’adhésion, après un débat parlementaire sur la question.
La Finlande a une frontière de 1 300 kilomètres avec la Russie. Pour le pays, l’adhésion à l’OTAN fournirait une dissuasion “nettement plus grande” contre une éventuelle attaque de la Russie, indique le livre blanc sur le sujet publié il y a deux jours.
“Les Finlandais semblent avoir pris leur décision et il y avait déjà une large majorité en faveur de l’adhésion à l’OTAN”, a déclaré Tuppurainen.
Le soutien de la population finlandaise à l’adhésion a stagné autour de 20 à 25 % pendant des décennies, mais a maintenant presque triplé pour dépasser 60 et même 70 %. Une majorité se dessine également au parlement finlandais. Parmi les parlementaires qui se sont déjà prononcés, une centaine sur 200 sont déjà favorables à l’adhésion. Seuls 12 sont contre, selon les sondages des médias locaux.