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Cambridge visera à plus que doubler le nombre de « licornes » – des start-ups privées d’une valeur de plus d’un milliard de dollars – basées dans la ville d’ici 2035, dans le cadre d’un nouveau plan publié par un partenariat entre les universités locales, le gouvernement et l’industrie.
Dans le cadre de ce plan, qui sera annoncé mercredi, Innovate Cambridge, une initiative qui inclut le conseil municipal et départemental et de grandes entreprises telles qu’AstraZeneca et Microsoft, présentera des propositions visant à stimuler la croissance et à doubler le nombre d’entreprises multinationales à 40 dans la région.
Cambridge est au cœur de l’ambition du gouvernement de stimuler les investissements dans la science et la technologie dans le « triangle d’or » avec Oxford et Londres, et de faire de Cambridge « une capitale scientifique de l’Europe ».
Plus tôt cette année, Michael Gove, secrétaire au logement, a déclaré que la croissance de la ville avait été freinée par le manque d’espace et a annoncé un « plan Cambridge 2040 » soutenu par 5 millions de livres sterling pour résoudre ces problèmes.
Cependant, ce plan a été compromis par l’opposition locale à la construction de logements et par le manque d’infrastructures d’approvisionnement en eau et de transport.
Innovate Cambridge a identifié près d’un million de mètres carrés de laboratoires et de bureaux destinés à être développés au cours de la prochaine décennie et qui pourraient être retardés en raison de litiges.
Lord David Willetts, l’ancien ministre de l’Éducation qui préside le partenariat Innovate Cambridge, a déclaré : « Cambridge doit assurer sa croissance dans les hautes technologies ».
« La bonne nouvelle est que cela figure déjà dans le système de planification », a-t-il déclaré. « La mauvaise nouvelle, c’est qu’il est difficile de faire passer tout cela à travers toute une série de problèmes. »
Il a ajouté qu’il était important que les habitants de Cambridge sentent que la croissance était dans leur intérêt et incluait des opportunités d’emplois locaux dans des rôles tels que ceux de techniciens.
Willetts a déclaré que les économies réalisées grâce à la suppression de la ligne ferroviaire HS2 reliant Londres à Manchester devraient être consacrées au chemin de fer Oxford-Cambridge Arc entre les deux villes universitaires.
Le gouvernement a également donné la priorité au développement économique accru dans les zones les plus défavorisées en dehors du sud-est, dans le cadre de son programme de « nivellement par le haut ».
Diarmuid O’Brien, co-fondateur d’Innovate Cambridge, a déclaré que le Royaume-Uni pourrait investir dans la région tout en améliorant les perspectives économiques d’autres parties du pays.
Innovate Cambridge a déclaré avoir établi un partenariat avec Manchester dans le but de stimuler les investissements dans l’innovation dans les deux villes, en créant de nouveaux « pôles » locaux pour renforcer les relations entre les chercheurs et les entrepreneurs.
Andy Neely, vice-chancelier de l’université de Cambridge, a déclaré que, par habitant, Cambridge avait plus de brevets, de publications et de revenus de recherche que n’importe où dans le monde. Mais, a-t-il ajouté, cela ne représente encore qu’un dixième de la taille de la Silicon Valley, ou de la région plus large de Boston.
« Cambridge ne peut en aucun cas devenir 10 fois plus grande. Je ne pense pas que les gens souhaitent que le projet devienne 10 fois plus grand », a-t-il déclaré.
« La manière pour le Royaume-Uni d’être réellement compétitif au niveau international est de penser à des écosystèmes d’innovation plus larges et à des zones géographiques plus vastes. »
Cambridge compte 5 500 entreprises qui mènent des activités de recherche, de développement ou d’innovation, générant plus de 20 milliards de livres sterling de revenus par an.