Calhanoglu négocie avec le Bayern. Et l’Inter, agacé, fait le prix : parti pour 70 millions VOTE


L’agent du directeur Stipic a rencontré les Allemands à deux reprises. Le club Nerazzurri ne l’a pas bien pris et attend : pour laisser partir Hakan, il a besoin d’une grosse offre

Journaliste

23 juin 2024 (modifié à 09h57) -MILAN

Et non, quelque chose ne fonctionne pas correctement ici. Car pour l’Inter, le dossier Calhanoglu est né et est mort il y a un mois : demande d’informations du Bayern, pas d’ouverture à un transfert et fin des discussions. Mais non. Parce qu’ils ne se sont pas arrêtés depuis l’Allemagne. Et de son côté, le milieu de terrain turc a effectivement ouvert les portes aux Allemands, assis à table et écoutant. Bref, tout le contraire d’un non catégorique, avec le travail de son agent Gordon Stipic. Ainsi, un match qui ne semblait même pas aller se jouer, non seulement se jouera en réalité, mais promet également d’être nerveux et bruyant.

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deux réunions

Le tout avec une bonne dose d’agacement. L’Inter est agacé, c’est le bon adjectif. La raison est simple : dans le Viale della Liberazione, ils ont la certitude raisonnable que Calhanoglu est en contact avec le Bayern. Lui qui pourtant, en privé, même ces derniers temps, n’a jamais remis en question son séjour aux Nerazzurri. Mais les faits disent le contraire. Il y aurait eu au moins quelques rencontres entre Stipic et les dirigeants du Bayern : la première en Turquie, la seconde en Allemagne, où se déroulent les Championnats d’Europe. Deux réunions ne peuvent pas être fortuites. Et c’est là que surgit l’irritation de l’Inter. Il est encore tôt pour faire des comparaisons, mais un an plus tard, le risque est de rencontrer un déjà-vu du cas Lukaku : qui peut oublier Romelu qui, tout en rassurant le directeur sportif Ausilio en lui envoyant des vidéos de ses entraînements depuis les vacances , a parlé avec la Juventus et s’est offert à Milan ?

la situation

Quelques points doivent être clarifiés. Autrement dit, ces derniers jours, ni l’agent Stipic ni le Bayern n’ont officiellement contacté l’Inter. Mais dans le monde du marché des transferts, les secrets ne durent pas longtemps et les dirigeants nerazzurri n’ont donc pas mis longtemps à comprendre. À ce stade, l’attitude du club Nerazzurri est celle de l’attente. Il ne peut en être autrement. Pourtant, aujourd’hui, le président Beppe Marotta et le directeur sportif Piero Ausilio s’envoleront pour l’Allemagne. Mais il n’y a aucune rencontre à l’ordre du jour, ni avec le Bayern, ni avec Calhanoglu ou son entourage. Après tout, ce n’est pas l’Inter qui doit s’exprimer ici pour entamer une négociation. Le Bayern devra le faire, au cas où. Ou le même milieu de terrain, qui hier, en zone mixte après le match contre le Portugal, a dribblé les journalistes et les inévitables questions, mais qui devra tôt ou tard faire comprendre publiquement sa position. Un élément à prendre en considération est le lien de sang que le réalisateur entretient avec l’Allemagne : il est né là-bas – à Mannheim, où son frère Muhammed gère encore un centre sportif -, où il a commencé sa carrière de footballeur à un haut niveau.

la figure

L’Inter ne veut pas de feuilletons, la résolution de l’affaire dans un sens ou dans un autre devra être rapide. Compte tenu des discussions de Calhanoglu avec le Bayern, une offre très élevée sera nécessaire pour éloigner le Turc de Milan. Depuis Viale della Liberazione, ils l’ont déjà réparé. Et c’est ce qu’ils diront au Bayern s’ils se présentent : 70 millions d’euros. C’est un chiffre monstrueux pour un joueur qui fête ses 31 ans. Au contraire, ces 70 millions seront le point de départ d’une conversation, mais probablement pas le point d’arrivée. Il va sans dire qu’un éventuel départ de Calhanoglu modifierait totalement les projets de transfert de l’Inter : la priorité, à ce stade, serait de trouver un remplaçant au Turc sur le marché, ce qui n’est pas une tâche facile. Hakan était le symbole, avec Lautaro, du scudetto de la deuxième étoile. L’idole des fans, avec le slogan. Et le cœur du projet tactique d’Inzaghi, d’ailleurs. Mais les rues du marché sont imprévisibles, comme on le sait depuis longtemps : les journées chaudes arrivent, après tout, l’été n’a commencé que depuis trois jours…





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