L’Albanais est l’adjoint naturel d’Hakan mais jusqu’à présent, il a déçu. Et Inzaghi a déjà réadapté les deux demi-ailiers en tant que réalisateurs…
Simone Inzaghi a trois cartes en main et doit trancher. Sans bluffer, Kristjan Asllani sera placé au centre de l’Inter décalhanisé. Sinon, il y a de la place pour des alternatives expérimentées, à savoir Nicolò Barella ou Piotr Zielinski : aucun d’eux n’est réalisateur de métier, mais tous deux se sont adaptés lorsque Simone en avait besoin. Le contexte dans lequel ces choix ont été faits, il faut le dire, était particulier, car lorsque l’Italien et le Polonais sont devenus vice-présidents, Calhanoglu Asllani n’était pas à son meilleur niveau ; maintenant que l’Albanais a surmonté ses récents problèmes de genou, on repart des anciennes hiérarchies. Ou presque.
Asllani, tu es là ?
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Car il est clair que quelque chose dans l’histoire d’Asllani à l’Inter devra changer tôt ou tard. Il y a deux ans, le club a parié sur lui en versant 14 millions dans les caisses d’Empoli : un investissement important, compte tenu de la carte d’identité du joueur (20 ans à l’époque) et du moment des Nerazzurri, qui avaient dépensé pour lui la somme la plus importante de le marché des transferts de l’été 2022. Asllani est arrivé à l’Inter sur la pointe des pieds, avec deux objectifs à atteindre : apprendre en étudiant auprès du meneur titulaire de l’époque, Brozovic, et démontrer qu’il mérite le rang d’adjoint dans un grand club. Les faits jusqu’à présent ont dit le contraire, également parce qu’entre-temps Calhanoglu a pris les clés de la manœuvre et ne les a plus jamais lâchées : aujourd’hui, le Turc est parmi les meilleurs au monde dans son rôle, Inzaghi le considère intouchable et pour Asllani tailler un espace au milieu s’est avéré être une mission à la limite de l’impossible. Comme l’a dit Inzaghi, « sa malchance, c’est d’avoir Hakan devant lui ». Le fait est que l’Albanais n’a jamais vraiment enchanté lorsqu’il est sollicité, et l’écart avec le titulaire est devenu de plus en plus important : avec ou sans Calhanoglu, l’Inter avance à deux vitesses. Asllani a désormais devant lui une opportunité qu’il ne faut pas laisser passer: si Inzaghi décide de se concentrer sur lui samedi à Vérone, il faudra un bond en avant, à l’image de ceux réalisés par ses coéquipiers de « banc » cette saison, à commencer par Bisseck en défense.