Calderone: «Arrêtez le flot de subventions, de formations et de soutiens concrets au travail»


«Avec les nouveaux outils qui vont au-delà du revenu citoyen, nous changeons de paradigme : plus de subventions, mais un accompagnement concret pour que les citoyens puissent s’intégrer dans le monde du travail. Nous renforcerons la formation, le programme Gol disposera d’un milliard supplémentaire pour promouvoir des politiques actives et nous avancerons sur les simplifications en faveur des entreprises et des travailleurs. Nous préférons une rémunération équitable via le renforcement des négociations au salaire minimum légal. » Ce sont les mots de la ministre du Travail, Marina Calderone, qui, avec Il Sole 24 Ore, fait le point sur les mesures lancées au cours de l’année écoulée et les innovations à venir, confirmant comme «objectif du législateur, la réduction structurelle des coûts du travail, également à l’avantage des entreprises ».

Monsieur le Ministre, depuis hier, le 1er janvier, l’expérience du revenu de citoyenneté a pris fin. Comment évoluent les approches du travail et de la formation ?

La nouveauté est déjà implicite dans la question : pour la première fois depuis de nombreuses années, l’approche du travail a changé. Et ce n’est pas un petit changement, mais une révolution culturelle. Nous nous sommes inspirés de la Charte constitutionnelle, qui consacre non seulement le droit à un travail de qualité et décemment rémunéré. Mais aussi un devoir de participer à la croissance du pays. Les nouvelles mesures d’inclusion sociale et professionnelle affirment donc la centralité du travail comme outil de participation effective des individus dans la communauté nationale. Et ils marquent l’attention de l’État aux situations fragiles et aux cellules familiales. L’autre fait dont nous sommes partis est que la République est fondée sur le travail et non sur les subventions : l’État doit créer les conditions pour que les citoyens puissent s’intégrer dans le monde du travail sans distinction d’âge, de sexe ou d’origine territoriale ; tandis que ceux qui ont des besoins objectifs doivent être soutenus. À une subvention sans issue, nous préférons le soutien à un travail structuré et partagé sur le territoire, à travers la formation et la mise à jour qui sont prioritaires. Par ailleurs, notre objectif est de « faire dialoguer les bases de données publiques et privées ». Le « bon travail » s’obtient grâce à des politiques concrètes, capables de créer des opportunités, et non en jetant des gilets de sauvetage de moins en moins durables.

Parlons de l’Allocation d’Inclusion puisque les candidatures ont commencé à arriver le 18 décembre. Où en sommes-nous ?

En savoir plus

Nous avons déjà reçu plus de 400 000 candidatures. Avec la conversion en loi du décret législatif 48/23, le groupe initial d’environ 120 000 familles s’est également élargi, car aux anciens bénéficiaires du revenu citoyen seront rejoints des familles dont les membres sont défavorisés, incluses dans des programmes de soins et d’assistance. des services territoriaux socio-sanitaires. Avec ce rythme de candidatures, nous pensons qu’il est possible d’atteindre l’objectif d’abonnés (737 400 familles) au cours de la première décade de janvier. En ce qui concerne les paiements, nous nous sommes fixés pour objectif d’accélérer tous les processus de contrôle et d’approbation, en avançant au 18 décembre la possibilité de demander l’Allocation d’Inclusion (Adi). De cette manière il n’y aura aucune interruption entre le RDC et l’ADI. Toutes les installations sont actives. Toute personne ayant signé le Pad (Contrat d’activation numérique) avant le 31 janvier 2024 recevra l’allocation à partir de janvier pour 18 mois, qui pourra être prolongée de temps à autre d’un an avec une suspension d’un mois, à condition que les conditions soient remplies. . . Les premiers versements se feront en fin de mois pour ceux qui auront bouclé la procédure en décembre.



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