Cacace : « Moi, Massa Lubrense, les discours du capitaine, la vaisselle à laver et ma folle Italie »


L’arrière latéral d’Empoli, capitaine de son équipe de Nouvelle-Zélande et nouveau champion d’Océanie, parle de son exploit à l’autre bout du monde : « Avant la finale, j’ai dit aux garçons que tous les matches ne sont pas des finales. J’ai grandi à Wellington en mer, j’ai commencé à travailler dans le restaurant de mon père, puis…

Avant de partir pour Vanuatu, terre sauvage à la nature mystérieuse, Liberato Cacace se rend chez Antonio, son père. Il a jeté son dévolu sur lui et a promis : « Je reviendrai avec le titre et le prix du meilleur joueur. Je le jure, c’est comme ça que ça s’est passé. » L’homme d’honneur est libéré. En effet, de l’archipel du Pacifique bleu où s’est jouée la finale pour le titre de champion d’Océanie, Liberato est revenu avec la coupe et le sceau de MVP. « C’est un grand honneur et je l’ai promis à mon père. La Nouvelle-Zélande est un pays de rugby, mais avec le football, nous grandissons. Ce n’est pas facile. Il faut bien commencer quelque part. » Il y a quelque chose de spécial chez ce garçon lent et rassurant. Le défenseur d’Empoli, premier Néo-Zélandais de l’histoire de la Serie A, figure mystique et joviale, a un goût doux, bon. Lorsque cela est nécessaire, il peut jouer comme un forgeron sur le terrain. Pas dehors. Fuori Liberato transmet ses valeurs familiales. « Mon père et ma mère m’ont appris à respecter le travail et les autres. Je suis un gars tranquille, je parle peu. J’ai parlé sur le terrain lors de la finale car il y avait beaucoup de monde et mes coéquipiers n’ont pas l’habitude de le faire. Et puis j’avais le brassard de capitaine sur moi, une responsabilité. »



ttn-fr-4