Le nombre d’entreprises chargées du traitement des vols à Schiphol doit être divisé par deux. C’est ce que veut le ministre sortant Harbers de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau. Aujourd’hui, six entreprises sont chargées, entre autres, du chargement et du déchargement des bagages, de l’enregistrement des passagers et du remorquage des avions. A terme, trois sociétés de manutention devraient rester à Schiphol d’ici 2025.

Le nombre relativement élevé d’entreprises de manutention à Schiphol a été une épine dans le pied des syndicats et des partis tels que le SP et le PvdA à la Chambre des représentants pendant des années. Parce que les compagnies aériennes ont beaucoup de choix quant aux personnes avec lesquelles elles font affaire, les tarifs restent bas. C’est bien pour les entreprises, mais au détriment des conditions de travail du personnel.

Ce n’est pas pour rien que les entreprises de manutention de Schiphol manquent de personnel depuis longtemps. Les employeurs ne peuvent pas remplir les listes et les nouveaux employés potentiels restent à l’écart. Il n’y a pas non plus de perspective d’augmentation des salaires, car les compagnies aériennes ne sont pas prêtes à payer plus et les sociétés de manutention respectent leurs contrats.

Petit impact

Une étude commandée par le ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau a montré que la réduction de moitié du nombre d’entreprises de manutention peut améliorer considérablement les conditions de travail, la qualité et la sécurité. Néanmoins, la réduction du nombre d’assistants en escale peut avoir un impact significatif sur les entreprises et leurs employés.

Le ministre sortant Harbers entamera donc d’abord une période dite de consultation, au cours de laquelle toutes les parties intéressées auront la possibilité de réagir aux plans. Il l’a fait avant quand Schiphol se rétrécissait 440 000 vols et 460 000 volset fermer temporairement le Zwanenburgbaan pour la maintenance.

Exigences de sécurité

Comme Harbers, Schiphol préconise également moins d’entreprises de manutention à l’aéroport, afin que les conditions de travail du personnel puissent s’améliorer. Il y en a déjà un licence d’exploitation mis en œuvre. Il contient des exigences de sécurité et des accords de travail que les entreprises de manutention doivent respecter à Schiphol.



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