‘Cabeza grey’ est le son de «Ruin», remords, de Pau Vegas


Pau Vegas, autrefois connu pour être le claviériste d’Amaia et de Dora, entre autres, a sorti son premier EP cette semaine. Il s’intitule ‘Hope and Ruin’ et il a été produit par El Extintor, qui n’est autre que le combo formé par Marcel Bagès et David Soler, dernièrement à l’origine de plusieurs projets après la séparation de Maria Arnal et Bagès. Ce mercredi 15 février, Pau Vegas se produira en direct à la Sala Siroco de Madrid dans le cadre de le programme inverfest.

Certains d’entre vous se souviendront que nous vous avions déjà parlé de Pau Vegas l’année dernière vu le charme de chansons comme ‘Cuántas noches’. Cela ouvre l’EP actuel, qui est complété par 3 autres titres. ‘Otra vez tú’ apparaît légèrement influencé par un hip hop coloré, insouciant et costumbriste, pas si éloigné de projets aussi disparates que Feria, Las Bistecs et Aries. L’inédit « Muy cerca del suelo » -au piano- a l’idée de représenter « l’espoir » du titre de l’EP, mais le meilleur est « Cabeza gris », sorti en janvier. C’est plutôt « la ruine ».

Les battements tortueux de ‘Cabeza gris’ et ses effets sonores accablants – avec le timbre de Bagès et de Soler – semblent être les sons mêmes du repentir. Et c’est que, comme l’indique le communiqué de presse lui-même, la chanson a voulu dépeindre un moment où une multitude d’idées envahissent nos têtes : « un jour avec du brouillard qui obscurcit nos pensées, un endroit à manquer, un moment ivre en rentrant à la maison, une émotion obsessionnelle qui fait qu’on ne peut rien changer ». D’où la répétition de phrases comme « maintenant je le regrette, j’ai enlevé mes yeux, il n’y a pas de fenêtres à travers » ou ce moment de pointe où plusieurs phrases sonnent même en même temps dans les dernières secondes de la chanson.

Après avoir joué ce 15 février à Madrid, comme nous l’avons dit, le 18 mars, il sera au Théâtre Zorrilla de Valladolid. D’autres dates sortiront plus tard, restez à l’écoute pour leur réseaux sociaux.





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