Selon le président de la société, David Shear, Burger King a ouvert il y a dix ans son premier restaurant dans une construction de franchise qui comprenait l’entrepreneur russe Alexander Kolobov. Aucun des partenaires ne détient une participation majoritaire dans cette coentreprise.
Cela rend la sortie unilatérale impossible, rapporte RBI. Les partenaires en Russie ne répondent pas aux demandes de fermeture des restaurants, cela ne peut donc être appliqué qu’avec le soutien du gouvernement russe, écrit Shear. Ce soutien n’est pas à prévoir, ajoute-t-il.
Burger King a interrompu tous les services à ses succursales russes : les approvisionnements, le marketing et les opérations quotidiennes ne sont plus pris en charge par la société mère. Les bénéfices de la société russe seront également reversés au Fonds des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Shear aurait aimé voir les choses différemment : « Aimerions-nous arrêter toutes les activités en Russie ? Oui. Pouvons-nous appliquer cela maintenant? Non. Mais nous voulons être transparents sur nos actions et expliquer les mesures que nous avons prises pour rester fermes avec la communauté internationale contre l’attaque russe contre l’Ukraine et son peuple.