Brozo marque maintenant aussi, Perisic gratte toujours: c’est un Inter avec une traction croate

Epic, décisif comme à son habitude, trouve le premier centre de la ligue : « Mauvais seulement au début des temps, maintenant gagnons-les tous ». Ivan n’était pas censé jouer, au lieu de cela, il avait besoin d’une autre aide et a traîné l’équipe

C’est un Inter avec une traction croate. S’il subsistait encore un doute, le 3-1 du Picco a confirmé que Brozovic et Perisic sont deux armes impropres de l’équipe d’Inzaghi, à leur troisième victoire consécutive après la noirceur de février-mars. Et dire qu’Ivan l’Échoué n’a même pas eu à jouer, entre paternité qui l’a fait arriver en retraite seulement tard hier soir, besoin de respirer et un avertissement qu’il risquait de lui faire manquer la Roma.

Seul le but manquait

Brozovic défend, fixe, vient en aide à tout le monde, joue les ballons les plus galeux, établit les chronos. Il a manqué de nettoyer et de marquer. Ce but qui lui manquait en championnat depuis le 12 mai 2021, avec 26 tirs sans chance depuis. Il a décidé de pointer à La Spezia, d’un superbe tir du gauche en sept pour boucler un interminable triangle avec D’Ambrosio : lancer pour son partenaire et sprint pour recevoir la banque. Beau et lourd but, car l’Inter n’avait pas démarré sous son meilleur jour. « Aujourd’hui, c’était important de gagner, nous sommes tous heureux – explique le Croate à la fin du match -. Il ne peut pas arriver que nous encaissions des buts comme celui-ci. Nous n’avons pas bien joué au début des deux mi-temps et nous avons subi un peu, mais sinon on a joué. . On est fort, il faut tous les gagner. » Aussi pratique que sur le terrain, où son absence contre Sassuolo, Turin et la Fiorentina pèse comme un rocher. Puis il est revenu et qui sait comment les victoires sur la Juve, Vérone et Spezia sont venues. Le deuxième but de la saison (il avait marqué au Sheriff en Ligue des champions) est parfait pour fêter le récent renouvellement jusqu’en 2026.

Matchs fracassants

Perisic, en revanche, n’a pas encore trouvé d’accord pour continuer avec les Nerazzurri. Hier, il n’est pas monté dans le train qui a emmené l’équipe en Ligurie parce que sa femme Josipa lui a donné son troisième enfant. Il n’est arrivé au camp d’entraînement qu’après 22 h 00. Gosens a été donné le partant par tout le monde, tandis qu’Inzaghi n’abandonne jamais les Croates. Et ça marche bien, avec l’extérieur qui, même au Peak, était le meilleur de lui. Dans une équipe où peu sautent l’homme (l’Inter troisième dernier en dribbles), ses poussées, changements de rythme et baisers croisés sont décisifs pour briser les matchs. Sur la première déflation, étrangement centrale, en première mi-temps il avait déclenché Correa. En deuxième mi-temps, après avoir englouti un but (pour le désespoir de Dzeko, qui rôdait derrière lui) il a d’abord mis Dumfries dans la porte (en plein virage malgré le fait d’être devant le but) puis Lautaro, lui très bon pour marquer le 2-0 avec un outsider tout instinctif. Cinquième passe décisive, en plus de 5 buts, pour Perisic en championnat. Si vous ajoutez tout le travail défensif, Ivan est de Mvp. Et Gosens devra s’armer de la patience de Job.



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