La volte-face du président : loin du Catalan, faites confiance à l’entraîneur qui a ramené Vérone en Serie A en 2019
Il tourne la page. Pour éviter les erreurs du passé. Alors que des premières manifestations concrètes d’intérêt ont été enregistrées pour le transfert de propriété de l’entreprise à vendre (notamment depuis l’Europe du Nord), pour relancer la fortune de l’équipe Massimo Cellino a immédiatement changé de banc : via Pep Clotet, Alfredo Aglietti est arrivé. Sans attendre, sans appel, des essais pour l’entraîneur catalan, qui avait lui aussi été confirmé et reconfirmé après la raclée à Pise. Déjà lundi contre Palerme de l’ex Eugenio Corini, lors du dernier match de l’année civile, l’entraîneur qui a amené Vérone en Serie A en 2019 depuis les éliminatoires dirigera les bleus et blancs. Cet après-midi, Aglietti effectue sa première séance d’entraînement sur le terrain du centre sportif Torbole Casaglia.
cours et recours
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Étranges croix du destin : l’an dernier, Cellino a rappelé au poste d’entraîneur son prochain adversaire Corini, le barreur de sa seule promotion à la présidence de Brescia (toujours en 2019), après un nul (1-1 à Pordenone) : il aurait préféré faire si tôt, maintenant déterminé qu’il était à disculper Filippo Inzaghi, mais il n’a pas été en mesure d’accélérer les choses. Cette année, il a préféré ne plus attendre, se fiant une fois de plus à son instinct. Celui-là même qui l’avait convaincu de se concentrer sur Clotet en lui confiant le premier banc italien important il y a deux saisons. Dans ce tournoi face aux Catalans, Brescia a pris un très bon départ, au-delà même des espérances les plus folles (5 victoires lors des 6 premières journées), mais a calé après la première défaite à Bari, lourde au score (6-2) et pour l’impact sur l’estime de soi de l’équipe. La décroissance est lente mais inexorable : de la première place au milieu de tableau en trois mois, avec une involution du jeu photographiée par les résultats (une seule victoire sur les 12 derniers matchs).
Ail
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Le tournant est confié à Alfredo Aglietti, 52 ans, entraîneur d’Arezzo de San Giovanni Valdarno. Déjà en tribune samedi à Pise, où il a assisté à un match sans histoire avec Brescia juste en dessous, lors du match du midi du Boxing Day face à Palerme il tentera de relancer une formation en quête de nouvelles certitudes. Au cours de sa carrière d’entraîneur, Aglietti a gravi les échelons. Il est parti de la Serie D, à la tête de Rondinella. Puis Sestese et Viareggio, avec la première promotion chez les professionnels (2006-07) et un salut en deuxième division. Après une expérience dans la Primavera de Sampdoria. Débuts en B en 2010 avec Empoli, puis Novare, Entella, Ascoli et la grande entreprise de Vérone : succédant à Fabio Grosso, il fait venir Hellas. Non confirmé malgré le triomphe, il est passé à Chievo et Reggina, où il a été limogé il y a un an. Maintenant Brescia : une opportunité de relancer pour les deux.
21 décembre 2022 (changement 21 décembre 2022 | 00:28)
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