Bpost voit le contrat d’un journal filer entre les doigts : les conseils pointent du doigt les concurrents

Il s’agit de l’un des dossiers économiques les plus explosifs de l’année : le renouvellement du contrat de distribution des journaux et magazines de 2024 à 2028. Les politiques et certains médias numériques critiquent depuis un certain temps les énormes subventions accordées au le gouvernement distribue des fonds pour le transport des journaux.

La concession s’est également terminée dans une ambiance scandaleuse fin 2022 lorsque Bpost a licencié son PDG Dirk Tirez. Selon un audit réalisé par l’entreprise postale Bpost, les éditeurs DPG Media et Mediahuis et le distributeur PPP avaient conclu des accords de marché illégaux afin de garantir que la commande resterait en grande partie entre les mains de Bpost.

Le gouvernement De Croo, qui avait auparavant réduit le montant du nouveau contrat de 175 à 125 millions d’euros par an, a ensuite mis fin à l’appel d’offres en cours. Un nouvel appel du SPF Economie a révélé trois candidats : Bpost, le distributeur belge PPP et le distributeur français Proximy. Le SPF Economie annonce désormais que l’évaluation au niveau administratif est terminée et que le dossier en est au niveau politique. « Nous ne pouvons pas fournir plus de détails pour le moment », a-t-il ajouté.

Le temps a appris de plusieurs sources que le dossier serait discuté au sein du conseil des ministres lundi et que le verdict risquait d’être un frein pour Bpost. Après tout, la recommandation du SPF Economie est d’attribuer la distribution des journaux à PPP et la distribution des magazines à Proximy.



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