Bots et loyers, voici comment les taxes sur les rentes financières pourraient changer


Les réaménagements des impôts sur les plus-values, plus connus sous la rubrique « revenus financiers », tentent de gagner une place prépondérante dans la réforme fiscale. Les revenus financiers, aujourd’hui articulés dans un système qui récompense les obligations d’État au taux de 12,5% et augmentent jusqu’à 26% pour les plus-values ​​sur investissements (voir aussi Il Sole 24 Ore du 5 avril), relèvent en fait de l’un des des mesures correctives à la délégation fiscale reformulée par la Mef et transmise aux forces politiques. Et que, sauf nouvelles ruptures au sein de la majorité, elles seront bientôt soumises à la commission des finances de la Chambre.

Vers un nouveau tour de table en commission des finances de l’hémicycle

A l’issue de la réunion majoritaire qui s’est tenue le mardi 5 avril, et à laquelle participait également le ministre des Relations avec le Parlement, Federico D’Inca, Fi et Lega ont fixé les conditions pour reprendre sans plus tarder l’examen du projet de loi de délégation fiscale commission : non seulement que les avis des Commissions sur les décrets d’application sont contraignants, mais aussi l’acceptation d’un amendement par la Ligue sur le maintien de la taxe actuelle pour les coupons existants (sorte de « clause de sauvegarde » contre le risque de hausses de taxe appliquées par les futurs cadres). Face au feu vert du Palazzo Chigi dans ces conditions, d’autres propositions de modifications autres que celles élaborées à la suite d’une discussion avec le ministère de l’Économie seraient retirées. La séance de la commission, initialement prévue mardi soir, a été reportée à 13h30 aujourd’hui, mercredi 6 avril.

Le paquet de propositions de la Mef

L’amendement de la Mef, soutenu surtout par Italia Viva et le Parti démocrate, s’ajoute à ceux qui prévoient le bordereau de deux ans pour ceux qui sortent de la flat tax, le cashback des déductions fiscales avec priorité sur celles socio-sanitaires , la clause d’exclusion de toute augmentation éventuelle des impôts et l’extension de la simplification des obligations en ligne pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

L’hypothèse de deux taux transitoires sur les revenus financiers

Avec la reformulation par le Ministère de l’Economie de l’article 2 de la délégation fiscale, dans le cadre de la révision du système d’imposition des personnes physiques sur le revenu, il est attendu que l’évolution progressive et tendancielle du système vers un modèle pleinement dual soit obtenue (également ) avec « l’application, lorsqu’elle sera pleinement opérationnelle, du même taux d’imposition proportionnel et, à titre transitoire, de deux taux d’imposition proportionnels, aux revenus provenant de l’utilisation de capitaux, y compris sur le marché immobilier ». Sur ce principe – un taux d’imposition proportionnel « pleinement opérationnel » et deux à titre transitoire – l’alarme d’une partie de la majorité s’est pourtant déclenchée.

Les perplexités de Lega et Forza Italia

En particulier, le centre-droit (Lega et Forza Italia), n’a pas vu d’un bon œil ce qui a fuité de manière informelle sur le montant des tarifs, qui seront indiqués par les décrets d’application de la délégation fiscale. Selon des indications informelles, les taux pourraient être de 15% pour les revenus provenant de l’utilisation du capital et de 26% pour les revenus immobiliers. Mais ce qui est surtout inquiétant, c’est qu’avec un mécanisme de double imposition on pourrait décréter la fin des impôts forfaitaires comme l’impôt forfaitaire sur les loyers.



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