Boris Johnson n’est plus le bienvenu au parlement britannique après le vote sur le rapport du parti


Le parlement britannique a approuvé lundi les recommandations du rapport du partygate, publié jeudi dernier. L’ancien Premier ministre Johnson, qui a démissionné de son poste de député la semaine dernière – qui fête aujourd’hui ses 59 ans – n’est donc plus le bienvenu au parlement. Il serait également suspendu pendant 90 jours, mais Johnson a démissionné de son poste de député la semaine dernière.

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Une commission d’enquête parlementaire a enquêté sur les fêtes qui ont eu lieu dans la résidence officielle de l’ancien Premier ministre pendant les fermetures corona. Le rapport a conclu que Johnson avait délibérément induit les députés en erreur au sujet des fêtes de verrouillage.

La semaine dernière, Johnson a reçu une version préliminaire de l’étude de plus de 100 pages. La commission d’enquête, composée de membres du Parti conservateur et de députés travaillistes, a des preuves de multiples violations des règles corona au 10 Downing Street. Bien que Johnson en soit conscient, il a déclaré au Parlement qu’il n’avait pas enfreint les règles. Cette tromperie est très lourde pour lui, car il l’a fait dans son rôle de Premier ministre. Le comité voulait initialement le suspendre en tant que député pendant dix jours.

« Meurtre politique pour compte d’autrui »

Un Johnson enragé est passé à l’offensive immédiatement après avoir vu le rapport et a décidé de céder son siège à Uxbridge et South Ruislip. Mais il ne l’a pas fait sans porter quelques coups de grâce. « Je ne suis pas le seul à penser qu’il y a une chasse aux sorcières en cours pour riposter au Brexit et éventuellement inverser le résultat du référendum de 2016 », a-t-il écrit dans un communiqué. Il a qualifié l’enquête « d’assassinat politique », qui, selon lui, visait à le déclarer coupable dès le premier jour, « malgré les faits ».

Cependant, sa réaction après avoir vu le projet de version n’a fait que conduire l’ancien Premier ministre à des problèmes plus profonds. La commission a déclaré que Johnson avait attaqué les enquêteurs « avec un grave mépris » et prolongé la suspension proposée de 80 jours. Lorsque le rapport a été publié jeudi dernier, la conclusion était la suivante : une suspension de quatre-vingt-dix jours et ne plus avoir droit à un ancien député de laisser passer à la Chambre des communes.

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