Le bâtiment du théâtre de Marioupol a été bombardé. Cela rapporte l’agence de presse Interfax Ukraine et est confirmé par le parlement ukrainien. Des centaines de civils se seraient cachés à ce moment-là. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitro Kuleba, l’a qualifié d' »horrible crime de guerre ».
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« L’armée russe a attaqué le théâtre dramatique de Marioupol. Un grand nombre de civils se cachaient ici », a déclaré la Verkhovna Rada (le parlement ukrainien, ndlr) sur Twitter. « On ne sait pas combien de personnes sont mortes sous les décombres. » Le parlement mentionne également des combats acharnés. « Nous ne savons pas s’il y a des survivants. »
« Bombe puissante »
Selon les autorités de la ville, les « occupants russes » ont largué une « bombe puissante » sur le bâtiment. La partie centrale du bâtiment s’est effondrée.
« Un autre crime de guerre horrible à Marioupol », a déclaré Kuleba. « Le bâtiment a été complètement détruit. » Selon lui, la Russie devait savoir que c’était une cachette pour les civils. Il a également publié des photos du bâtiment avant et après l’attaque présumée sous son tweet.
Dmytro Kuleba
@DmytroKuleba
« Action du bataillon Azov »
Cependant, le ministère russe de la Défense affirme qu’il s’agit d’une action du bataillon ukrainien Azov. « Ces nationalistes ont placé des explosifs dans le bâtiment, ils retiennent également des civils en otage. Ce n’était certainement pas un raid aérien. L’armée de l’air russe n’a mené aucune mission au cours de la journée du 16 mars ciblant des cibles au sol à Marioupol », a-t-il précisé.
Moscou a également accusé le bataillon Azov d’avoir bombardé la maternité de la ville. L’attentat à la bombe a suscité l’indignation dans le monde entier.
Civils en fuite tués
En outre, un groupe de civils a été tué dans une attaque à la roquette à Marioupol. Ils voulaient fuir la ville portuaire. Les autorités ont montré des photos et des séquences vidéo d’un véhicule noirci.
Des enfants feraient également partie des victimes. Le nombre exact de décès n’a pas encore été déterminé. Ces derniers jours, des milliers de civils ont pu quitter la ville encerclée par des voies d’évacuation spéciales.
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