Boerenbond et ABS devant le Conseil d’État contre l’instruction sur l’azote Demir


Boerenbond et ABS devant le Conseil d’État contre l’instruction sur l’azote Demir

« Il est triste que nous devions intenter une action en justice pour protéger nos agriculteurs », déclarent Lode Ceyssens et Hendrik Vandamme, les présidents du Boerenbond et de l’ABS.

Selon les organisations agricoles, l’impact des consignes plus strictes sur l’azote annoncées par le ministre flamand de l’Environnement Zuhal Demir (N-VA) lundi dernier est « disproportionné et totalement inutile ». « Ces instructions ne représentent rien de moins qu’un scénario d’arrêt total du secteur », lit-on dans la critique.

Si le Conseil d’Etat fait droit à la demande de suspension de l’instruction, la première instruction azote, qui était moins stricte, s’appliquera à nouveau. Mais la sécurité juridique ne peut être atteinte que si le décret sur l’azote supprime la distinction entre l’agriculture et l’industrie, déclarent les deux présidents. « Tant que cela est respecté, il n’y a pas de solution. »

L’inégalité entre l’agriculture et l’industrie

« Nous ne comprenons donc pas pourquoi l’agriculture est soumise à un encadrement aussi strict et comment cela contribue à éviter un gel général des licences. Le seul effet de ces instructions est d’accroître la disparité entre l’agriculture et l’industrie », indique-t-il.

La demande de suspension des instructions ministérielles n’est qu’une première étape pour le Boerenbond et l’ABS. « En attendant, nous continuons à étudier d’autres démarches juridiques », indiquent les organisations. « Les agriculteurs et les entrepreneurs en Flandre ne se soucient pas de mesures ad hoc draconiennes, mais d’un cadre juridique solide qui donne un avenir à la Flandre. »

En mars, le Boerenbond avait donc déjà saisi le Conseil d’État contre l’accord politique sur l’azote.



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