« Bloqué à Téhéran » : Marc de Lutjebroek doit attendre les visas pour son voyage de rêve


Marc Kuijn, 29 ans, a quitté sa ville natale de Lutjebroek à vélo pour le Népal il y a plus de quatre mois. Après une précédente mise à jour en provenance de Croatie, il rapporte désormais qu’il est « bloqué » dans la capitale iranienne, Téhéran, en attente d’autorisations pour les prochains pays qu’il traversera. « J’aime particulièrement découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles personnes. Parfois, vous êtes sur votre vélo et tout se passe automatiquement. Ce sont les meilleurs jours. »

Photo: Marc Kuijn de Lutjebroek – Marc Kuijn

Salué au revoir par sa famille et ses amis, Marc a quitté Lutjebroek le 20 mai. Son objectif est d’arriver au Népal, pays d’Asie du Sud, au printemps prochain, où il a passé plusieurs mois en 2022 pour faire du bénévolat. « J’ai toujours voulu faire une balade à vélo comme celle-ci. Et maintenant je peux prendre le temps pour le faire », a-t-il déclaré avant le début du voyage d’environ 10 000 kilomètres.

Via le Pakistan et l’Inde jusqu’au Népal

Marc est désormais « bloqué » dans la capitale iranienne, Téhéran. Là, il attend un visa pour continuer à faire du vélo au Pakistan et en Inde. « Je suis toujours coincé jusqu’à ce que ce soit réglé », explique-t-il. « En fait, je voulais traverser le Turkménistan à vélo, mais c’est difficile. On ne peut obtenir qu’un visa touristique pour ce pays. Et cela coûte 500 euros par jour. Je n’aime pas ça. »

Selon Marc, il est également possible de tout faire à vélo via le Pakistan. C’est aussi l’un des objectifs de son voyage. « J’espère pouvoir en dire plus dans les semaines à venir », poursuit-il. « En attendant, il suffit d’attendre la fin de la bureaucratie et d’être patient. »

« Les Iraniens sont des gens incroyablement hospitaliers »

Malgré ces difficultés, Lutjebroeker, 29 ans, apprécie toujours chaque jour son voyage au Népal, pays d’Asie du Sud. « Le cyclisme lui-même se déroule toujours sans problème », déclare Marc. « Et ce que j’aime le plus, c’est me lancer des défis et visiter de nouvelles personnes, de nouvelles cultures et bien sûr la nature. Ce qui est également génial, c’est que je ne suis pas limité dans le temps. Et puis on se rend compte du chemin parcouru. » , et à quel point c’est fou. c’est que vous avez déjà atteint l’Iran à vélo par vos propres moyens.

Avec son vélo de course et son équipement, Marc campe beaucoup « en pleine nature », mais il séjourne également dans des auberges, des campings et chez des particuliers. Jusqu’à présent, la Turquie est le plus beau pays qu’il ait visité, mais l’Iran semble bientôt dépasser ce chiffre. Il loue particulièrement l’hospitalité des gens,

« C’est incroyable. Aux Pays-Bas, quand on vous poursuit dans un supermarché, vous vous inquiétez. Mais ici, ils vous poursuivent pour payer vos courses », dit Marc en riant. « C’est sans précédent. »

« Ce que j’aime le plus, c’est me mettre au défi et visiter de nouvelles personnes et cultures »

Marc Kuijn, à vélo en route vers le Népal

« Je pense que le nombre d’invitations à coucher avec des gens va également augmenter », poursuit-il. « Au début du voyage, j’avais décidé de ne pas refuser une bonne offre. Mais c’est parfois si difficile en Iran que je manque de temps pour moi et je dois quand même dire ‘non’ à plusieurs reprises. »

Gobekli Tepe et le mont Damavand

L’une des raisons pour lesquelles le voyage de Marc passe par la Turquie réside dans les ruines de Göbekli Tepe. Ce complexe de temples a été découvert en 1962 et a plus de 12 000 ans. Cela en fait la plus ancienne civilisation découverte au monde à ce jour. « C’était spécial à voir. Il faisait environ 45 degrés ce jour-là et j’avais à peine dormi la nuit précédente », raconte Marc à propos de la visite des ruines. « Mais heureusement, j’ai quand même beaucoup apprécié. C’est spécial de voir quelque chose qui a été construit il y a si longtemps et dont seulement cinq pour cent ont été fouillés. »

Il a également gravi le mont Damavand en Iran. Culminant à 5 671 mètres, ce volcan endormi est la plus haute montagne d’Iran. Même si Marc Kuijn n’est pas un grimpeur et affirme ne pas vraiment savoir dans quoi il s’embarquait, il a quand même réussi à atteindre le sommet avec un groupe d’autres personnes. « C’était assez risqué, car on n’est pas habitué aux hauteurs », dit-il. « Alors j’ai commencé à avoir le mal de l’altitude. »

« Heureusement, ça s’est bien passé », poursuit-il en riant. « Mais après notre descente, j’ai eu d’énormes douleurs musculaires au niveau des cuisses. Comme on ne les utilise pas beaucoup sur le vélo. »

Arrivée au printemps 2024

Avec quelques milliers de kilomètres dans les jambes, c’est près des trois quarts du parcours de Marc qui ont été parcourus. Avant de partir, il a déclaré qu’il prévoyait d’arriver à sa destination finale népalaise au printemps 2024.

En plus du défi pour lui-même, Lutjebroeker, 29 ans, a associé une bonne cause à son parcours : L’avenir radieux de Bardia. Dans cette région népalaise, ils fournissent des bâtiments scolaires et une éducation à la population locale. Marc espère récolter des milliers d’euros grâce à son voyage.

Ceci est un message de la rédaction commune de la Frise occidentale

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