L’aperçu dans de brefs rapports sur les développements, les résultats et les évaluations relatifs à la politique allemande :

Le ministre des Finances du BaWü veut réduire les dépenses sociales

Dans le cadre du débat actuel sur le budget fédéral, le ministre des Finances du Bade-Wurtemberg, Danyal Bayaz, appelle à une réduction des dépenses publiques. « En termes simples, nous avons dépensé beaucoup d’argent pour résoudre tous les problèmes et cultivé une attitude de droiture dans cet Etat », a-t-il déclaré au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. « Nous avons donné l’impression aux citoyens et aux entreprises que si une crise survient, l’État doit tout compenser. C’est une promesse que la politique ne peut pas tenir ! » Il a cité la politique des retraites comme exemple. « Il y a aussi des projets sociaux comme la retraite à 63 ans ou le Pension de mère ne doit pas être gravé dans le marbre », a-t-il souligné.

Söder veut s’en tenir au frein à l’endettement

Malgré la suspension du frein à l’endettement prévue cette année, le patron de la CSU, Markus Söder, a appelé à son respect fondamental. « Nous rejetons tous ceux qui veulent supprimer le frein à l’endettement », a déclaré Söder samedi lors d’une conférence des délégués de la CSU pour les élections européennes à Nuremberg. Söder a déclaré que lui et son ministre bavarois des Finances, Albert Füracker, avaient conseillé très tôt au gouvernement fédéral de suspendre le frein à l’endettement pour cette année en raison des charges causées par la guerre en Ukraine. À l’époque, le ministre fédéral des Finances, Christian Lindner, avait rejeté la proposition « avec arrogance et arrogance » et avait choisi la voie que la Cour constitutionnelle fédérale a désormais qualifiée d’inconstitutionnelle. « Nous n’avons pas d’urgence budgétaire, nous avons une urgence gouvernementale », a déclaré le leader de la CSU.

Le patron de la CDU, Merz, veut soutenir l’urgence budgétaire en 2023

La CDU veut s’abstenir de déposer une nouvelle plainte si le gouvernement fédéral déclare l’état d’urgence pour l’exercice en cours. Selon le Handelsblatt, le leader de la CDU, Friedrich Merz, se serait expliqué en ce sens jeudi soir, lors de la traditionnelle soirée au coin du feu des premiers ministres de l’Union. « C’est bon pour 2023 », citent Merz. Son porte-parole a refusé de commenter lorsqu’on lui a demandé. Comme l’a déclaré le groupe, le Premier ministre bavarois Markus Söder aurait argumenté avec moins d’indulgence. L’homme politique de la CSU aurait déclaré qu’il souhaitait examiner de plus près la justification avec laquelle le gouvernement fédéral déclarait l’état d’urgence peu avant la fin de l’année, compte tenu de l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale.

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(FIN) Fils de presse Dow Jones

26 novembre 2023 à 08h53 HE (13h53 GMT)



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