Quatre personnes soupçonnées d’appartenir à des groupes néonazis, suprématistes et négationnistes ont été arrêtées. Les quatre destinataires de l’ordonnance de garde à vue en prison notifiée dans les provinces de Naples, Caserta et Avellino par la police de Naples avaient déjà été perquisitionnés en mai 2021. A l’époque, l’association subversive et néonazie Ordine di Hagal à qui les personnes arrêtées sont censés être liés. Les perquisitions de 2021 ont été organisées pour neutraliser de prétendus événements critiques déduits de l’analyse de certaines écoutes téléphoniques, d’où ressortaient la disponibilité d’armes et l’intention de planifier des actions violentes.
Dans le cadre de la même enquête, Digos, en collaboration avec la police postale, a alors notifié à Rome une obligation de soumettre à la police judiciaire un sujet soupçonné de propagande et d’incitation à commettre un crime pour motif de discrimination raciale, ethnique et religieuse. Une trentaine de perquisitions domiciliaires et informatiques sont en cours dans toute l’Italie.
“Le cas d’Avellino est une sonnette d’alarme sur la façon dont la semence de la haine se propage même dans des contextes que nous n’aurions jamais imaginés”. Alors le Ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosicommentant la nouvelle des arrestations lors de la conférence “9 octobre 1982. L’attaque du Grand Temple de Rome 40 ans plus tard”, organisée aux Archives centrales de l’État à Rome.