Dans l’émission “What a weekend” de Radio2, Soenens raconte maintenant ce que ça fait de vivre avec le cancer. Le correspondant de la VRT utilise une voiture comme métaphore de sa démarche. “J’ai été emmené au garage en tant que corps. L’inspection ne me laisse pas passer. Honnêtement, ça me fait vivre encore plus”, semble-t-il. “Vous vous battez pour votre survie.”
Pourtant, Soenens ressent une force énorme pour ne pas être qualifié de «malade». « Parfois, je veux ignorer le fait que je suis malade. Je me sens bien plus que juste battu, endommagé, compromis, sur le point de mourir. Bien que ce dernier ne soit pas en vue : « Mourir en fait partie, mais je ne suis pas encore prêt pour cela. Que ce soit clair.
Le cancer fait désormais partie de l’histoire de sa vie, réalise Soenens. “C’est juste la vie telle qu’elle est. Je ne vais pas sauter cet arrêt au stand.” Il peut parler d’un signal d’alarme, et il aimerait le transmettre aux autres. « Tout le monde, arrêtez-vous un instant. En fait, il n’y a rien de plus sain que cela, que d’arrêter le temps et d’enlever les œillères de la vie pendant un certain temps. En attendant, soyez gentils les uns envers les autres pendant que vous le pouvez.
Thérapie
Soenens retournera temporairement en Belgique pour son traitement. Il sera soigné à l’hôpital universitaire de Gand. On espère qu’il pourra reprendre son travail de correspondant début juin. Soenens vit et travaille aux États-Unis depuis 2017, où il rapporte pour la VRT. Avant cela, il a été rédacteur en chef du journal télévisé pendant trois ans.