Bisous du Nouvel An au travail? Débarrassez-vous en

Cette semaine, la moitié des Pays-Bas est encore libre, mais la semaine prochaine, le cirque des vœux du Nouvel An recommencera au travail. Nous sommes donc à la veille d’un moment historique. Car pour la première fois depuis trois (!) ans, il est officiellement à nouveau permis de se serrer la main, de s’embrasser, ou encore plus historiquement : de s’embrasser.

Et donc ça m’a semblé utile sur Twitter pour évaluer quelle stratégie de voeux du Nouvel An les gens suivront dans la semaine à venir. Pour que vous sachiez à quoi vous attendre de vos collègues. Je vois 12 (nouveaux) types de souhaits du Nouvel An émerger.

1 Le type qui prétend que la couronne n’existait pas et repart à « plein gaz » avec le « paquet complet ».

Alors les mains moites autour des tiennes, le câlin qui est juste un peu trop long et, bien sûr, trois gros bisous parce que : « Maintenant, c’est à nouveau autorisé. »

Le type qui avait été en embuscade à l’entrée du bureau pendant des années, prêt à fondre sur vous, mais maintenant, après trois ans d’abstinence, est plus déterminé que jamais à vous abattre. Portera un masque de boxe cette année, par précaution, au cas où des collègues commenceraient à frapper.

2

Le type qui apprécie à fond tous les vœux du Nouvel An.

Ne commence pas à s’embrasser et à se serrer dans ses bras, mais accueille chaleureusement les collègues qui le souhaitent. Vit en symbiose complète avec le type 1. Est normalement malade au cours des deux dernières semaines de janvier, mais « vous finirez par tomber malade de toute façon » et : « vous devez renforcer votre système immunitaire ».

3

Le type « Je préfère prendre congé plutôt que de souhaiter une bonne année à mes collègues ».

Prend un congé standard de trois semaines en janvier pour s’assurer de ne pas tomber sur un seul collègue qui s’embrasse. Continue de travailler l’été car les jours de congé sont terminés.

4

Le type qui se fait porter malade en janvier pour éviter que tous les collègues s’embrassent.

Voir type 3, mais avec moins de jours de vacances.

5

Le type qui vient au bureau, mais qui fait tout pour garder une distance d’un mètre et demi avec tout le monde.

A laissé sa barbe des semaines auparavant, dort dehors en décembre pour avoir le plus froid possible en janvier, mange dix gousses d’ail tous les jours depuis des semaines et ne s’est pas lavé les cheveux ni les vêtements depuis des mois pour effrayer ses collègues. Néanmoins, il reste la proie du type 1.

6

Le type qui ment pour éloigner ses collègues.

Porte un pansement contre les boutons de fièvre et des gants en plastique sans présence de bouton de fièvre ou d’eczéma. Agit un mouchoir sans attraper froid, a toujours une table à proximité pour se tenir derrière lorsqu’un collègue s’approche et porte une grande tasse de café à deux mains toute la journée pour éviter les poignées de main. D’ailleurs, c’est « sélectif ». A accroché une liste à l’entrée avec les « chanceux ».

7

Le type qui trouve bien dommage que « le namaste » ne soit pas devenu le salut universel au bureau.

Est-ce que cela dit aussi à longueur de journée : „Pourquoi tout le monde ici ne fait pas le namaste !? Une occasion manquée ! »

8

Le type « Dieu merci, je n’aurai plus jamais à embrasser quelqu’un au travail ».

Similaire aux types 5 et 6 mais un peu plus extrême. Estime que les baisers entre collègues « devraient être interdits par la loi dans le contexte de la santé mondiale ».

Est-ce le type qui crie très fort « bonne année » à l’arrivée, « agite maladroitement », s’incline et espère que tout le monde a entendu et vu cela, puis « marche d’un bon pas ». Le type qui garde toujours le sourire enjoué, mais tacle sans pitié les collègues qui tentent de s’approcher – « avec un coup de tête s’il le faut ».

9

Le type « professeur populaire ».

N’embrasse plus personne au travail parce qu’il « se sent très mal à l’aise depuis #MeToo », mais donne à tout le monde un coude joyeux, une boxe, un « câlin » ou un high five. Porté par les femmes.

dix

Le type qui serre la main de tout le monde.

Ne se lave jamais les mains lorsqu’il est allé aux toilettes et passe toute la journée à parcourir frénétiquement le pot de bonbons. À ne pas confondre avec le type qui serre la main de tout le monde et donc se lave les mains plus souvent ou le type qui « serre juste la main de tout le monde comme avant, parce que pourquoi pas ? »

11

Le type qui remercie Dieu à genoux de pouvoir travailler à domicile.

Je ne suis jamais revenu au bureau de toute façon. Je ne reviendrai pas avant la fin de la couronne. « En 2032 environ. »

12

Et puis bien sûr, vous êtes curieux de savoir quel type je suis ! Eh bien, je suis le genre qui, après toutes ces années de consommation obligatoire pour tout le monde, en a vraiment fini avec tous ces baisers au travail.

Aussi lors d’anniversaires, de promotions, de boissons ou autres.

Le type qui voudrait saisir ce ‘moment historique’ pour ENFIN dire adieu au savoureux trois coups sur le lieu de travail. Tout comme nous l’avons fait avec le tabac, les cartes perforées et le télex. Parce que c’est une chose du passé, cela n’a aucun sens et rend les gens mal à l’aise.

Le type qui pense qu’il est ridicule que les gens se sentent obligés de prendre des jours de congé ou de se faire porter malades pour les éviter. Le type qui pense que nous devrions réserver des baisers à nos amants, amis et enfants, et introduire une boxe, un coude, un namaste ou une main pour le milieu des affaires. Juste pour tout le monde.

Achevé.

Bonne Année tout le monde!

Comment s’est passée ta semaine? Conseils pour Japke-d. Bouma via Twitter sur @japked.

C’étaient les perles sur Twitter le mois dernier





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