Bilan : Série de la semaine : « Une question de chimie »


Les années 50 ressemblent un peu au Moyen Âge du XXe siècle. Du moins en ce qui concerne le rôle des femmes. Et regarder en arrière sur cette époque n’est que quelque peu supportable, car on sait qu’à un moment donné, les années soixante arriveront et avec elles le siècle des Lumières commencera et les choses s’amélioreront au moins progressivement. Néanmoins, il est difficile de voir comment la très talentueuse chimiste Elizabeth Zott (Brie Larson) est obligée de participer à des concours de beauté dans le laboratoire où elle travaille au lieu de pouvoir faire ses propres recherches, comment elle perd son emploi alors qu’elle est enceinte, comment les hommes volent les résultats de leurs recherches. Le fait qu’elle devienne ensuite la star d’une émission culinaire n’est qu’un lot de consolation.

Vous trouverez ici du contenu de YouTube

Afin d’interagir avec ou d’afficher du contenu des réseaux sociaux, nous avons besoin de votre consentement.

Apple avait déjà obtenu les droits de « A Question of Chemistry » de Bonnie Garmus avant que le grand roman ne devienne un best-seller. Et même si les fans du livre manqueront certaines nuances de l’histoire, la complexité et l’intelligence de la narration, la série s’avère être un joli lien entre « La Merveilleuse Mme Maisel » et « Funny Woman ». (Apple TV+)

AVIS SIMILAIRES

Série de la semaine : « Thérapie »

Avec Stephan Kampwirth, Emma Bading, Helena Zengel

Série de la semaine : « Dernière sortie Schinkenstraße »

Avec Heinz Strunk, Marc Hosemann, José Barrros

Série de la semaine : « Les fleurs perdues d’Alice Hart »

Avec Sigourney Weaver, Alycia Debnam-Carey, Asher Keddie

ARTICLES SIMILAIRES

Série de la semaine : « Les Funérailles »

La série ARD en six parties, aux dialogues improvisés et au casting formidable, est terriblement réaliste, basculant parfois vers le légèrement grotesque.

Série de la semaine : « Les Discounters »

Une grande partie a été improvisée en seulement 23 jours de tournage, et la plupart sont en fait très drôles. Il y a un peu trop d’humour fécal et de punchlines cheap, mais ce qui est vraiment dommage, c’est que la saison se termine sur un brouhaha – dans l’épisode 9, alors que seul un making-of est présenté dans le dixième.

Série de la semaine : « American Rust »

Récit sobre et intense de projets de vie sombres, de mauvaises décisions, de culpabilité et de punition – en fin de compte, un drame sur le déclin de la classe moyenne américaine.



ttn-fr-30