Claire victoire des Celtics sur Golden State : désormais Boston mène la finale 2-1 grâce à l’impact de Brown, Tatum et Smart. La mentalité et le facteur Williams ont fait le reste. Guerriers : avec un Vert aussi désastreux et sans continuité, vous n’irez nulle part
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9 juin
-Milan
Les Boston Celtics sont à nouveau en tête dans ces finales Nba, après le succès du match-3 au TD Garden contre Golden State, réagissant de manière splendide, d’un point de vue technique, mental et compétitif, à la nette défaite subie dans le jeu précédent. Warriors dans le match seulement dans le 3e quart-temps, joué à merveille par les garçons de Steve Kerr, mais écrasé par l’envie et l’organisation des hôtes tout au long du match. Voici les 5 thèmes que Race-3 a racontés.
Trois grands impacts
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C’est depuis la finale de 1984 qu’un trio de joueurs n’avait pas marqué plus de 20 points, au moins 5 rebonds et 5 passes décisives dans le même match. À l’époque, ce sont Kareem-Abdul Jabbar, Magic Johnson et Michael Cooper des Los Angeles Lakers qui l’ont fait, juste contre les Boston Celtics. Cette fois, Jaylen Brown (27 points, 9 rebonds et 5 passes), Jayson Tatum (26 points, 6 rebonds et 9 passes) et Marcus Smart (24 points, 7 rebonds et 5 passes) ont pensé à réécrire l’histoire des finales avec une performance globale absolument formidable. Brown a dominé le 1er quart-temps en marquant 17 points, s’appropriant l’inertie du jeu, Tatum s’est illuminé avec un jeu offensif époustouflant mais, surtout, il a facilité le jeu en distribuant 9 passes décisives contre seulement 2 revirements en 41′. Smart, en revanche, a bouclé la rencontre avec son leadership, signant des paniers très importants entre la 3e et la 4e période dans les moments les plus délicats du match.
Vert hors jeu
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Draymond Green est presque toujours le joueur clé pour l’équilibre, offensif et défensif, des Dubs mais dans ce match-3 il n’a pas du tout été incisif, au contraire parfois il s’est même montré contre-productif pour son équipe. Trop nerveux, occupé à discuter avec le public, les arbitres et les adversaires, et en difficulté constante avec les Celtics longs, Green a terminé avec 2 points, 4 rebonds, 3 passes, 1 contre et -13 plus/moins, avant de sortir en touche. jouer en 4e période pour avoir atteint la limite des fautes. Mauvais surtout en attaque, où il n’a jamais déterminé, se cachant au milieu de ses propres difficultés. Pour revenir gagner ces finales, il faudra un tout autre Draymond Green lors des prochains matchs (jusqu’à présent 15 points et 15 fautes inscrites).
Mentalité celtique
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Ce n’est plus une nouveauté. Cette saison, surtout en séries éliminatoires, les Celtics répondent toujours de manière décisive et autoritaire après une défaite. Le bilan des séries éliminatoires est clair : 7 victoires et zéro défaite. La mentalité dure de l’équipe d’Ime Udoka est probablement la meilleure caractéristique, certainement la plus réussie, exprimée jusqu’à présent. Dans le jeu-3, Boston a immédiatement commencé très fort, profitant de sa vitesse et de sa polyvalence et s’appuyant sur une plus grande physique sur le terrain. Un groupe qui sait vite oublier les déceptions et parvient toujours à se réinitialiser, se retrouver et se régénérer. Un aspect fondamental pour arriver à la fin des séries éliminatoires.
Les Guerriers du 3e quart-temps
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Golden State domine le troisième quart-temps de cette série (106 points contre 63), où il semble pouvoir exprimer son meilleur basket des deux côtés du terrain. C’était comme ça aussi en course-3, passant de -18 à +2, mais le gros effort fourni par les Dubs n’a pas suffi à prendre le contrôle du match. Les Guerriers du 3ème Quart sont des Guerriers qui gagneraient presque facilement ces Finales. Cependant, la continuité fait terriblement défaut. Trop de turnovers (17), une qualité de tirs pas toujours optimale (et pour Golden State on sait à quel point c’est important au sein du système) et en général une souffrance physique importante par rapport à l’adversaire, ressentie surtout dans les rebonds (47 -31) et dans les points marqués dans la surface (52-26). Quels sont les vrais guerriers ?
Time Lord, un facteur
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Robert Williams joue ces séries éliminatoires pratiquement sur une jambe, fraîchement opéré du genou, mais lorsqu’il est sur le terrain, il est probablement le joueur le plus décisif des Celtics de Boston, attaque et défense. Dans le jeu-3 il a signé 8 points (4/5 au tir), 10 rebonds, 3 interceptions et 4 contres avec un +21 plus/moins (le plus haut de l’équipe) en seulement 26′. Généreux, polyvalent, implacable dans sa façon de vivre et d’interpréter la course défensivement. La zone centrale est sa propriété et celle de personne d’autre. Time Lord est un facteur clé dans cette post-saison et dans ces finales.
9 juin – 14h26
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